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Dans une étude chinoise de phase 3, multicentrique et randomisée, 100 patients atteints de leucémie aiguë myéloblastique avec mutation de FLT3-ITD, ayant subi une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, ont ensuite été maintenus sous traitement par sorafénib. Le groupe témoin se composait de 102 patients, chez lesquels le sorafénib a été arrêté une semaine avant l'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.

Dans cette étude de phase 2, multicentrique (10 centres en Allemagne), ouverte, randomisée, 35 patients atteints d'un cancer de l'oesophage non résécable ont été traités par radiochimiothérapie + cétuximab (groupe cétuximab), tandis que 39 autres ont été traités par radiochimiothérapie seule (groupe témoin).

Cette étude rétrospective a été réalisée à l'aide d'une base de données de population qui enregistre plus de 30 % de l'ensemble des cancers aux États-Unis. Au cours de la période 1976?2016, 16 396 patients atteints d'un mésothéliome ont été enregistrés ; 11 347 présentaient un suivi insuffisant ou étaient atteints d'autres affections malignes. Sur les patients restants à évaluer, l'analyse a été limitée à ceux qui avaient subi une intervention chirurgicale (n = 2 182) et qui avaient également été traités par chimiothérapie (n = 1 015).

Le Pr Johan Vansteenkiste, chef du service d'Oncologie respiratoire de l'UZ Leuven a présenté une belle sélection de nouvelles études sur le cancer du poumon, présentées lors du congrès virtuel de l'ASCO.

Lors de cet essai international, randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo, des femmes post-ménopausées présentant un risque accru de cancer du sein (carcinome canalaire in situ ou invasif) ont été traitées pendant cinq ans par anastrozole à raison de 1 mg par jour par voie orale (1 920 femmes) ou par placebo (1 944 femmes).

Le risque de récidive est particulièrement élevé chez les femmes ayant un cancer du sein triple négatif et qui conservent une maladie résiduelle après chimiothérapie néo-adjuvante. Selon des données présentées lors du SABCS 2019, la recherche d'ADNtc ou ADN tumoral circulant (marqueur d'une maladie résiduelle) peut aider à prédire ce risque de récidive.

Une méta-analyse sur données individuelles, dont les résultats ont été détaillés par Marion van Mackelenbergh, a été menée afin de déterminer l'effet sur la survie de la capécitabine en tant que part du traitement néo-adjuvant/adjuvant de patientes enrôlées dans 12 essais contrôlés randomisés. Cette méta-analyse, dont le critère d'évaluation principal était la survie sans maladie (DSF), a concerné 15.457 patientes (dont 7.983 ayant reçu de la capécitabine) et 4.097 événements d'intérêt. Il s'agissait de traitement adjuvant dans 81,6% des cas.

Dans cette étude, 577 patients atteints d'un mélanome avec mutation V600E de BRAF ont été traités de façon randomisée soit par 450 mg d'encorafénib une fois par jour et 45 mg de binimétinib deux fois par jour (COMBO450 = 192 patients), soit par 960 mg de vémurafénib deux fois par jour (VEM = 191 patients), soit par 300 mg d'encorafénib ENCO une fois par jour (ENCO300 = 194 patients).

Dans cette étude ouverte, multicentrique (87 centres situés dans 16 pays), randomisée, contrôlée, de phase 3, 834 patients souffrant d'un mélanome métastasé ont été traités soit par pembrolizumab intraveineux (10 mg/kg toutes les 2 semaines (279 patients) ou toutes les 3 semaines (277 patients)), soit par 4 doses d'ipilimumab intraveineux (3 mg/kg toutes les 3 semaines (278 patients)).

Le suivi à long terme de l'étude de phase III CheckMate 214 a confirmé un bénéfice en termes de survie pour le traitement de première intention par le nivolumab / ipilimumab vs le sunitinib chez des patients atteints d'un carcinome rénal avancé (RCC). Aucun nouveau signal de toxicité n'a été observé.