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Roche a récemment annoncé l'obtention d'une extension du label CE pour son test Ventana PD-L1 SP263 visant à déterminer si des patients souffrant d'un cancer pulmonaire non à petites cellules (CPNPC) entrent en ligne de compte pour l'atézolizumab (Tecentriq®), un inhibiteur de point de contrôle immunitaire.

L'objectif de la chirurgie en cas de cancer du poumon (LC) est une résection complète de la tumeur (R0). Une vaste base de données de l'IASLC portant sur 14 712 patients ayant un statut R complet et des données de survie a été réanalysée selon les critères standardisés de l'IASLC (1). Présentation par le Pr Paul Van Schil (UZ Antwerpen).

La tinzaparine est inefficace, voire dangereuse, en traitement adjuvant du NSCLC. Ces données, qui viennent d'être publiées pourrait, aux dires même des auteurs de l'étude, mettre fin à la recherche sur l'effet antitumoral des HBPM (Héparines de Bas Poids Moléculaire).

Cette étude montre que, malgré l'utilité avérée du bévacizumab en complément à la chimiothérapie à base de platine chez les patients atteints d'un cancer du poumon métastatique, aucune amélioration n'est observée en termes de survie sans récidive ou de survie globale chez les patients souffrant d'un cancer bronchique non à petites cellules résécable et détecté à un stade précoce. Le bévacizumab n'est donc pas recommandé dans ce groupe de patients, notamment aussi en raison de l'augmentation des effets indésirables.