Il y a peu, on ignorait encore les causes de la résistance. Des chercheurs louvanistes ont récemment découvert que certaines voies de signalisation de notre métabolisme sont à la base de l'un des mécanismes de résistance utilisés par les cellules cancéreuses.

Le Pr Dr Frédéric Amant, gynécologue oncologue à l'UZ Leuven et investigateur principal de l'étude, précise : "Les cellules cancéreuses résistantes s'avèrent capables d'inhiber la production de l'acide aminé sérine. En conséquence, elles accumulent un important excédent d'une molécule, la NAD, qui aide à réparer le matériel génétique. L'effet du platine est ainsi annulé et la tumeur peut poursuivre sa croissance."

Annuler la résistance

Après avoir identifié les processus métaboliques atteints en cas de cellules cancéreuses résistantes, les chercheurs y ont d'emblée vu une opportunité d'intervention. "La bonne nouvelle est que nous disposons déjà de médicaments qui bloquent la réparation de l'ADN : les inhibiteurs de PARP. Nous les avons testés dans des expériences précliniques avec des modèles de morbidité sur la base d'animaux de laboratoire et de cellules de patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire résistant. L'administration d'un inhibiteur de PARP en association avec du platine s'est révélée très efficace pour bloquer la croissance de la tumeur," se réjouit Daniela Annibali, co-investigatrice principale.

Étude clinique en vue

Et le Pr Dr Amant de conclure : "Nos résultats doivent encore être confirmés sur des patientes. C'est d'ailleurs la prochaine étape. Nous avons bon espoir que les inhibiteurs de PARP nous permettront de bloquer la résistance et nous avons déjà obtenu le soutien financier nécessaire au lancement de la première étude clinique. La capacité de résoudre le problème de résistance au platine dans le cancer de l'ovaire serait véritablement une avancée unique, dont l'impact clinique serait considérable."

Cette étude a été menée en collaboration entre le service de gynécologie-obstétrique de l'UZ Leuven, le laboratoire d'oncologie gynécologique de la KU Leuven, le VIB-KU Leuven Center for Cancer Biology, le Nederlands Kankerinstituut et l'université d'Oslo (Norvège).

Il y a peu, on ignorait encore les causes de la résistance. Des chercheurs louvanistes ont récemment découvert que certaines voies de signalisation de notre métabolisme sont à la base de l'un des mécanismes de résistance utilisés par les cellules cancéreuses.Le Pr Dr Frédéric Amant, gynécologue oncologue à l'UZ Leuven et investigateur principal de l'étude, précise : "Les cellules cancéreuses résistantes s'avèrent capables d'inhiber la production de l'acide aminé sérine. En conséquence, elles accumulent un important excédent d'une molécule, la NAD, qui aide à réparer le matériel génétique. L'effet du platine est ainsi annulé et la tumeur peut poursuivre sa croissance."Annuler la résistanceAprès avoir identifié les processus métaboliques atteints en cas de cellules cancéreuses résistantes, les chercheurs y ont d'emblée vu une opportunité d'intervention. "La bonne nouvelle est que nous disposons déjà de médicaments qui bloquent la réparation de l'ADN : les inhibiteurs de PARP. Nous les avons testés dans des expériences précliniques avec des modèles de morbidité sur la base d'animaux de laboratoire et de cellules de patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire résistant. L'administration d'un inhibiteur de PARP en association avec du platine s'est révélée très efficace pour bloquer la croissance de la tumeur," se réjouit Daniela Annibali, co-investigatrice principale.Étude clinique en vueEt le Pr Dr Amant de conclure : "Nos résultats doivent encore être confirmés sur des patientes. C'est d'ailleurs la prochaine étape. Nous avons bon espoir que les inhibiteurs de PARP nous permettront de bloquer la résistance et nous avons déjà obtenu le soutien financier nécessaire au lancement de la première étude clinique. La capacité de résoudre le problème de résistance au platine dans le cancer de l'ovaire serait véritablement une avancée unique, dont l'impact clinique serait considérable."Cette étude a été menée en collaboration entre le service de gynécologie-obstétrique de l'UZ Leuven, le laboratoire d'oncologie gynécologique de la KU Leuven, le VIB-KU Leuven Center for Cancer Biology, le Nederlands Kankerinstituut et l'université d'Oslo (Norvège).