Dans cet essai, la randomisation a alloué 112 patients à un bras brigatinib 90 mg/j en permanence et 110 autres patients à un bras brigatinib 180 mg/j après 1 semaine à 90 mg/j.

Une actualisation des données d'efficacité et de sécurité déjà disponibles a été présentée, ainsi que les résultats d'une analyse exploratoire de l'influence des métastases cérébrales initialement présentes sur le taux global de réponse, et spécifiquement sur le taux global de réponse des cibles intracrâniennes. Les métastases cérébrales lors de l'inclusion étaient initialement présentes chez 81 patients (71%) du bras 90 mg/j en permanence et chez 74 patients (67%) de l'autre bras.

L'actualisation des données d'efficacité continue d'objectiver la supériorité du bras 180 mg/j par rapport au bras 90 mg/j en termes de:

- taux global de réponse ( 56% versus 46%),

- taux global de réponses intracrâniennes ( 67% versus 50%),

- médiane de durée des réponses intracrâniennes ( 16,6 mois versus 9,4 mois),

- médiane de survie sans progression ( 16,7 mois versus 9,2 mois),

- médiane survie sans progression intracrânienne ( 18,4 mois versus 12,8 mois),

- survie globale ( 34,1 mois versus 29,5 mois).

Ces résultats s'inscrivent dans un contexte de survenue d'un peu plus d'effets secondaires de tout grade avec le régime 180 mg/j, mais sans majoration des effets de grade ≥ III, à l'exception de l'augmentation des taux de créatinine kinase (13% versus 4% dans le bras 90 mg/j).

Les effets secondaires observés sont ceux déjà connus et sont dans la majorité des cas gérables par des diminutions de dose ou des interruptions temporaires de traitement.

L'analyse exploratoire montre quant à elle que chez les patients avec métastases cérébrales, le taux de réponses intracrâniennes est relativement similaire au taux de réponses extra-crâniennes. Elle documente aussi que ces taux ne sont pas influencés de façon notable par l'existence de métastases cérébrales lors de l'inclusion.

Ces données plaident donc en faveur d'une activité globale du brigatinib chez les sujets avec un NSCLC ALK+. Elles mettent surtout en exergue l'impressionnante amélioration du pronostic cérébral par rapport aux résultats habituellement rapportés. Pour preuves: le taux de réponses intracrâniennes et la survie sans progression intracrânienne documentés dans le bras brigatinib utilisant la dose recommandée de 180 mg/j après une première semaine à 90 mg/j.

Mediforum

Dans cet essai, la randomisation a alloué 112 patients à un bras brigatinib 90 mg/j en permanence et 110 autres patients à un bras brigatinib 180 mg/j après 1 semaine à 90 mg/j.Une actualisation des données d'efficacité et de sécurité déjà disponibles a été présentée, ainsi que les résultats d'une analyse exploratoire de l'influence des métastases cérébrales initialement présentes sur le taux global de réponse, et spécifiquement sur le taux global de réponse des cibles intracrâniennes. Les métastases cérébrales lors de l'inclusion étaient initialement présentes chez 81 patients (71%) du bras 90 mg/j en permanence et chez 74 patients (67%) de l'autre bras.L'actualisation des données d'efficacité continue d'objectiver la supériorité du bras 180 mg/j par rapport au bras 90 mg/j en termes de:- taux global de réponse ( 56% versus 46%),- taux global de réponses intracrâniennes ( 67% versus 50%),- médiane de durée des réponses intracrâniennes ( 16,6 mois versus 9,4 mois),- médiane de survie sans progression ( 16,7 mois versus 9,2 mois),- médiane survie sans progression intracrânienne ( 18,4 mois versus 12,8 mois),- survie globale ( 34,1 mois versus 29,5 mois).Ces résultats s'inscrivent dans un contexte de survenue d'un peu plus d'effets secondaires de tout grade avec le régime 180 mg/j, mais sans majoration des effets de grade ≥ III, à l'exception de l'augmentation des taux de créatinine kinase (13% versus 4% dans le bras 90 mg/j).Les effets secondaires observés sont ceux déjà connus et sont dans la majorité des cas gérables par des diminutions de dose ou des interruptions temporaires de traitement.L'analyse exploratoire montre quant à elle que chez les patients avec métastases cérébrales, le taux de réponses intracrâniennes est relativement similaire au taux de réponses extra-crâniennes. Elle documente aussi que ces taux ne sont pas influencés de façon notable par l'existence de métastases cérébrales lors de l'inclusion.Ces données plaident donc en faveur d'une activité globale du brigatinib chez les sujets avec un NSCLC ALK+. Elles mettent surtout en exergue l'impressionnante amélioration du pronostic cérébral par rapport aux résultats habituellement rapportés. Pour preuves: le taux de réponses intracrâniennes et la survie sans progression intracrânienne documentés dans le bras brigatinib utilisant la dose recommandée de 180 mg/j après une première semaine à 90 mg/j.Mediforum