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CANCER TÊTE ET COU De nombreuses études ont démontré que les inhibiteurs du checkpoint PD-L1 allongent la survie globale (OS) et la survie sans progression (PFS). Christel Fontaine, oncologue médicale à l'UZ Brussel, a expliqué en quoi le pembrolizumab représente un atout thérapeutique en cas de tumeurs récidivantes et métastatiques " tête et cou ".

Cette étude randomisée, ouverte, de phase III, a comparé l'utilisation d'une chimiothérapie d'induction (IC) suivie d'une chimio-radiothérapie (CRT) (238 patients) par rapport à une CRT seule (238 patients) chez des patients présentant un carcinome nasopharyngé de stade III-IVB (à l'exception de T3N0-1). L'IC consistait en 2 cycles de cisplatine (80 mg/m²) et de fluorouracil (800 mg/m²) avec un intervalle de 3 semaines avant la CRT. Dans les 2 groupes, la CRT consistait en 80 mg/m² de cisplatine toutes les 3 semaines, en même temps que la radiothérapie.

Dans cette étude randomisée de phase 3 impliquant des patients atteints d'un carcinome nasopharyngé de stade II, 114 patients ont été traités par radiothérapie seule (= le groupe RT : traité par une dose thérapeutique cumulée de 68-70 Gy au niveau de la tumeur primaire et 60-62 Gy au niveau de la région du cou concernée), et 116 par chimio-radiothérapie (= le groupe CRT : administration de cisplatine à une dose de 30 mg/m² par semaine, pendant la radiothérapie).