Tout sur Pascal Mertens

Le débat entre les six sopranos de la politique francophone - le terme "ténor" n'étant pas approprié pour des femmes - a accouché d'un certain consensus autour de la politique de santé hospitalière. Néanmoins, une question posée par Pascal Mertens, directeur général de Vivalia, a permis de distinguer les approches concernant les réseaux hospitaliers et la pénurie.

C'est le grand chantier de l'institution luxembourgeoise. Cela fait déjà dix ans que l'intercommunale projette de construire un nouveau centre hospitalier régional dans la province. Mais le projet a toujours fait débat. Aujourd'hui, malgré les obstacles, le chemin s'éclaircit pour Vivalia.

La situation particulière de la province de Luxembourg force Vivalia à faire preuve de créativité pour attirer du personnel soignant et des médecins, mais aussi pour les conserver.

Le journal du Médecin est allé à la rencontre de Pascal Mertens, directeur général de Vivalia, et du Dr Alexandre Hébert, directeur général aux affaires médicales, pour aborder la situation du groupe santé, entre le parcours semé d'embûches pour Vivalia 2025 et les projets pour 2024.

Dr Johan Blanckaert, président de l'Absym L'époque où l'on comptait chaque jour le nombre de lits fermés en pleine pandémie n'est pas encore si lointaine. On voyait les patients s'accumuler et on se demandait comment on allait pouvoir faire pour tous les soigner...

Réuni ce mardi 24 mai, le Conseil d'administration de Vivalia a désigné Pascal Mertens au poste de directeur général de l'intercommunale de santé. Un beau défi pour ce gestionnaire expérimenté du secteur hospitalier.

La direction du Groupe hospitalier Jolimont a décidé de regrouper ses différents hôpitaux sous une seule direction générale, assurée par Benoît Debande. La Dr Jean-Marie Limpens n'est désormais plus directeur du CHR Mons Hainaut.

La mutualité socialiste, rôle flamand, a donné conseil à ses membres de ne pas payer les frais d'administration ou les coûts de facturation complémentaires (frais de dossier) que les hôpitaux ou les laboratoires facturent aux patients. On parle de 2.700 factures " douteuses " pour un montant de 275.000 euros... Mais le problème du refinancement des hôpitaux par des voies " parallèles " est une question complexe. Réaction salutaire ou démagogie? Trois hôpitaux francophones (CHR Namur. Chirec et Cliniques Saint-Luc) répondent.

" Nous sommes fiancés, mais le mariage n'est pas encore consommé. " C'est sur une boutade que Pascal Mertens, directeur général du CHR Sambre et Meuse et Pierre Bouhy, président du conseil d'administration de la Clinique St-Luc de Bouge, abordent la question de la fusion entre les deux entités. Les deux hommes soulignent les avancées majeures du dossier tout en soulignant les derniers éléments de blocage : la question des réseaux, de la gouvernance, et surtout, le statut sui generis appliqué aux futurs collaborateurs.

Le CHRVS innove en proposant aux futurs opérés une consultation de pharmacie clinique. Cette initiative originale, récompensée par le Belgian Award - Clinical Pharmacy 2017 décerné par Baxter, va progressivement être étendue à d'autres pathologies.

Hier, Pascal Mertens, directeur du CHR Sambre et Meuse a annoncé un investissement de 11 millions sur le site de Namur lors de la présentation de ses voeux au personnel, rapporte la presse régionale. " Cinq millions seront réservés à l'équipement médical et près de trois millions à la rénovation d'unités et à l'agencement des immeubles. "

La Meuse Namur et la Nouvelle Gazette annonçaient la semaine dernière que le déficit de 600.000 euros et l'arrivée imminente de la Clinique St-Luc de Bouge inquiétaient les membres du personnel du CHR Val de Sambre. Pascal Mertens, le nouveau directeur général de l'Association de pouvoirs publics "CHR Sambre et Meuse" (dénommée APP en interne) s'annonce pourtant rassurant: "Il n'y a pas de quoi faire des vagues".

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Article du magazine

La prévalence de l'asthme est toujours en augmentation dans notre pays, et tout particulièrement chez les enfants au nord du sillon Sambre-et-Meuse - la faute en revient sans doute à une densité de population et à un degré de pollution atmosphérique plus élevés. Dans ce contexte, plus que jamais, le choix d'un traitement adapté et la garantie d'un bon suivi sont d'une importance majeure.

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