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Le Pr De Meerleer confirme qu'une opération reste tant que possible le traitement standard. Mais selon lui, la SBRT est une alternative sûre. Une revue systématique, réalisée par Correa et al. (Eur Urol Focus 2019), sur la SBRT dans le carcinome à cellules rénales primitif a montré que l'irradiation est efficace et sûre. Peu d'effets indésirables surviennent et l'impact sur la fonction rénale est réduit (diminution max. de 10%). Les données prospectives de l'IROCK ( International Radiosurgery Oncology Consortium for Kidney), dans une cohorte de patients plus âgés, en grande partie non opérables pour des raisons médicales, l'ont confirmé (IJROBP 2020). Le Pr De Meerleer souligne que les médecins doivent être conscients que la tumeur peut encore se développer durant la première année post-SBRT. La taille de la tumeur ne se réduit qu'après 12 mois, par nécrose. Le Pr De Meerleer a conclu que les données sont suffisantes pour ajouter la SBRT comme option thérapeutique dans les directives relatives aux patients atteints d'un cancer à cellules rénales. La combinaison radiothérapie et immunothérapie, afin d'augmenter l'efficacité locale de la radiothérapie et de permettre des réactions systémiques plus durables et meilleures avec l'immunothérapie, est prometteuse. Diverses études cliniques se penchent actuellement sur cette approche. Durant la discussion, le Pr De Meerleer a expliqué que la SBRT est meilleure que la cryothérapie, étant donné qu'elle provoque peu de toxicité et qu'elle permet un bon contrôle local de la tumeur. L'ablation par radiofréquence donne de bons résultats en cas de petites tumeurs. Pour les patients non chirurgicaux atteints de tumeurs de plus de 4 cm, la SBRT est le traitement standard.