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Dans l'étude en question des chercheurs ont examiné des échantillons de cancer du côlon de 281 patients et comparé ces tissus à du tissu du côlon à proximité qui n'était pas cancéreux. Ils ont découvert que la production de guanyline - mesurée par le nombre d'ARN messagers de la guanyline contenue dans chaque cellule - diminuait de 100 à 1000 fois dans plus de 85% des cancers du côlon testés. En outre, ces mêmes chercheurs ont constaté que les personnes âgées plus de 50 ans produisent beaucoup moins de cette l'hormone dans leurs cellules coliques normales, ce qui pourrait aider à expliquer l'augmentation du risque de cancer du côlon chez les personnes âgées. À la lumière de ces données, les chercheurs émettent l'hypothèse que le cancer du côlon pourrait être évité en donnant à ces patients un traitement hormonal substitutif de guanyline.