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Par contre les femmes présentant des mutations de BRCA2 ne semblent pas avoir un risque accru à cet âge précoce. Ces femmes peuvent donc retarder la chirurgie en toute sécurité jusqu'à l'âge de 40 ans car le risque de cancer de l'ovaire n'est pas aussi important. Les auteurs de l'étude estiment que si les porteuses de BRCA1 retardent la chirurgie prophylactique jusqu'à l'âge de 40 ans, leur risque de développer un cancer de l'ovaire augmente de 4,0%. Attendre jusqu'à l'âge de 50 augmente ce risque de 14,2%. Par comparaison, notent-ils, le risque de développer un cancer de l'ovaire dans la population féminine en général n'est que de 1,4%. Chez les femmes porteuses des deux mutations, la chirurgie préventive pratiquée à temps a été associée à une réduction de 80% du risque de cancer de l'ovaire, des trompes de Fallope ou du péritoine, et une réduction de 77% de la mortalité toutes causes confondues jusqu'à l'âge de 70 ans. Les auteurs notent encore que cette baisse de 77% du risque vital est encore plus grand que le bénéfice de la chimiothérapie, et était tout aussi important pour les mutations BRCA1 et BRCA2. Finch APM et al. Impact of Oophorectomy on Cancer Incidence and Mortality in Women With a BRCA1 orBRCA2 Mutation. J Clin Oncol 2014 . Published online before print February 24, 2014