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Tous les patients ont été identifiés au moyen du Registre du Cancer belge. Cette base de données a été associée à d'autres, dans le but d'obtenir des informations relatives aux procédures diagnostiques et thérapeutiques, aux paramètres vitaux et aux comorbidités. Le volume de traitement médian était de 25 patients au cours d'une période de six ans, soit quatre patients par an. Un quart des centres n'a pas traité plus de dix patients durant la période de six ans.La survie globale (selon la méthode de Kaplan-Meier) était de 76,7 % après un an (75,8‑77,5) et est tombée à 49,3 % après cinq ans (48,3‑50,4). La survie relative (selon la méthode Ederer II) était comparable à la survie observée, si nous partons du principe que pour cette population, le risque de décès est principalement dû au carcinome épidermoïde de la tête et du cou.Un an après le diagnostic, la probabilité de survie pour les patients traités dans des centres à volume élevé (plus de 20 patients par an) était de 78,7 %, contre 70,0 % pour des patients similaires traités dans des centres à faible volume. La survie médiane des patients traités dans des centres à volume élevé était de 5,1 ans, contre 4,0 ans dans les autres centres.Ces observations ont été confirmées par une analyse (régression de Cox) des centres : le risque de décès d'une cause quelconque diminue en moyenne de 0,4 % par patient traité supplémentaire. Au-delà d'un volume de 20 patients par an, une diminution du risque de décès n'est plus observée. 76 centres ont été classés comme centres à faible volume, et 23, comme centres à volume élevé, à partir de ces conclusions.Leroy, R., Silversmit, G.,Stordeur, S. and al.: Improved survival in patients with head and neck cancer treated in higher volume centres: A population- based study in Belgium European Journal of Cancer 130 (2020) 81-91. Reçu le 2 octobre 2019 ; reçu sous sa forme révisée le 11 décembre 2019 ; approuvé le 17 janvier 2020. https://doi.org/10.1016/j.ejca.2020.01.024