Après randomisation (2:1), 196 patientes [66 %] ont été traitées par l'olaparib et 99 [34 %], par un placebo. La durée totale moyenne du traitement était de 29,1 mois pour l'olaparib et de 13,1 mois pour le placebo. Le suivi médian s'élevait à 65,7 mois (IQR : 63,6-69,3) pour l'olaparib et à 64,5 mois (63,4-68,7) pour le placebo. La survie globale médiane est montée à 51,7 mois (IC à 95 % : 41,5-59,1) dans le groupe olaparib et à 38,8 mois (31,4-48,6) dans le groupe placebo (HR : 0,74 ; IC à 95 % : 0,54-1,00 ; p=0,054).

Le traitement a dû être interrompu en raison d'effets indésirables liés au traitement chez 97 (50 %) des 195 patientes du groupe olaparib et chez 19 (19 %) des 99 patientes du groupe placebo. La dose du traitement a dû être diminuée en raison d'effets indésirables liés au traitement chez 54 (28 %) des 195 patientes du groupe olaparib et chez trois (3 %) des 99 patientes du groupe placebo. Le traitement a dû être arrêté définitivement en raison d'effets indésirables liés au traitement chez 26 (13 %) des 195 patientes du groupe olaparib et chez une (1 %) des 99 patientes du groupe placebo.

Les effets indésirables liés au traitement ayant conduit le plus souvent à l'arrêt du traitement étaient les suivants : anémie (sept [4%]), leucémie aiguë myéloblastique (trois [2%]), syndrome myélodysplasique (deux [1%]), neutropénie (deux [1%]) et thrombocytopénie (deux [1%]). Une thrombocytopénie a entraîné le seul arrêt du traitement en raison d'effets indésirables liés au traitement dans le groupe placebo.

Huit (4 %) des 195 patientes du groupe olaparib et trois (3 %) des 99 patientes du groupe placebo sont décédées en conséquence d'effets indésirables liés au traitement. Dans le groupe olaparib, ces décès ont été attribués à un syndrome myélodysplasique (n=3), à une leucémie aiguë myéloblastique (n=3), à un cancer de l'estomac (n=1) et à un myélome multiple (n=1). L'effet indésirable a été considéré comme la cause du décès chez six patientes (3 %). Dans le groupe placebo, une leucémie aiguë myéloblastique (n=1), une septicémie associée à un syndrome myélodysplasique (n=1) et des problèmes respiratoires associés à un syndrome myélodysplasique (n=1) ont été retenus comme causes de décès.

Bien que le seuil de signification statistique n'ait pas été atteint, le traitement d'entretien par l'olaparib entraîne malgré tout un bénéfice clinique et ne s'accompagne pas d'une augmentation des effets indésirables importante.

Poveda, A., Floquet, A., Ledermann, J.A. et all: Olaparib tablets as maintenance therapy in patients with platinum-sensitive relapsed ovarian cancer and a BRCA1/2 mutation (SOLO2/ENGOT-Ov21): a final analysis of a double-blind, randomised, placebo-controlled, phase 3 trial. Lancet Oncol 2021. Published online March 18, 2021. https://doi.org/10.1016/S1470-2045(21)00073-5

Après randomisation (2:1), 196 patientes [66 %] ont été traitées par l'olaparib et 99 [34 %], par un placebo. La durée totale moyenne du traitement était de 29,1 mois pour l'olaparib et de 13,1 mois pour le placebo. Le suivi médian s'élevait à 65,7 mois (IQR : 63,6-69,3) pour l'olaparib et à 64,5 mois (63,4-68,7) pour le placebo. La survie globale médiane est montée à 51,7 mois (IC à 95 % : 41,5-59,1) dans le groupe olaparib et à 38,8 mois (31,4-48,6) dans le groupe placebo (HR : 0,74 ; IC à 95 % : 0,54-1,00 ; p=0,054). Le traitement a dû être interrompu en raison d'effets indésirables liés au traitement chez 97 (50 %) des 195 patientes du groupe olaparib et chez 19 (19 %) des 99 patientes du groupe placebo. La dose du traitement a dû être diminuée en raison d'effets indésirables liés au traitement chez 54 (28 %) des 195 patientes du groupe olaparib et chez trois (3 %) des 99 patientes du groupe placebo. Le traitement a dû être arrêté définitivement en raison d'effets indésirables liés au traitement chez 26 (13 %) des 195 patientes du groupe olaparib et chez une (1 %) des 99 patientes du groupe placebo. Les effets indésirables liés au traitement ayant conduit le plus souvent à l'arrêt du traitement étaient les suivants : anémie (sept [4%]), leucémie aiguë myéloblastique (trois [2%]), syndrome myélodysplasique (deux [1%]), neutropénie (deux [1%]) et thrombocytopénie (deux [1%]). Une thrombocytopénie a entraîné le seul arrêt du traitement en raison d'effets indésirables liés au traitement dans le groupe placebo.Huit (4 %) des 195 patientes du groupe olaparib et trois (3 %) des 99 patientes du groupe placebo sont décédées en conséquence d'effets indésirables liés au traitement. Dans le groupe olaparib, ces décès ont été attribués à un syndrome myélodysplasique (n=3), à une leucémie aiguë myéloblastique (n=3), à un cancer de l'estomac (n=1) et à un myélome multiple (n=1). L'effet indésirable a été considéré comme la cause du décès chez six patientes (3 %). Dans le groupe placebo, une leucémie aiguë myéloblastique (n=1), une septicémie associée à un syndrome myélodysplasique (n=1) et des problèmes respiratoires associés à un syndrome myélodysplasique (n=1) ont été retenus comme causes de décès.Bien que le seuil de signification statistique n'ait pas été atteint, le traitement d'entretien par l'olaparib entraîne malgré tout un bénéfice clinique et ne s'accompagne pas d'une augmentation des effets indésirables importante. Poveda, A., Floquet, A., Ledermann, J.A. et all: Olaparib tablets as maintenance therapy in patients with platinum-sensitive relapsed ovarian cancer and a BRCA1/2 mutation (SOLO2/ENGOT-Ov21): a final analysis of a double-blind, randomised, placebo-controlled, phase 3 trial. Lancet Oncol 2021. Published online March 18, 2021. https://doi.org/10.1016/S1470-2045(21)00073-5