...

"Il y a différentes hypothèses scientifiques qui expliquent cette résistance contre l'immunothérapie et leur nombre connaît une hausse exponentielle", selon le Prof. Greillier lors du 17e symposium de printemps d'Oncologie thoracique. "Le nombre d'études cliniques explose donc lui aussi".C'est pourquoi le projet PIONeeR, réalisé à Marseille, entend mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de l'immunorésistance. Pour l'heure, seuls les résultats des 100 premiers patients souffrant d'un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC), ayant reçu un anti-PD-(L)1 en deuxième ou en première ligne (avec chimiothérapie) sont disponibles. Plus de 400 biomarqueurs ont été évalués. Une valeur prédictive a été suggérée pour l'expression de PDL-1 dans une tumeur, avec densité de cellule positive PD-L1 potentiellement supérieure, densité de cellules T cytotoxiques dans la tumeur et densité de cellules immunosuppressives."L'objectif final du projet est de concevoir un immunogramme, qui peut contribuer à orienter l'immunothérapie en cas de CBNPC avancé", explique le Prof. Greillier.