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Le nivolumab est un anticorps monoclonal se fixant et bloquant le récepteur à la programmed cell death 1 (PD1). Dans une étude qui vient de paraître dans le New England Journal of Medicine, 418 patients non préalablement traités porteurs d'un mélanome métastatique sans mutation BRAF ont été randomisés entre nivolumab (à la dose de 3 mg par kilogramme de poids corporel toutes les 2 semaines et la dacarbazine ou un placebo toutes les 3 semaines) ou la dacarbazine (à une dose de 1000 mg par mètre carré de surface corporelle toutes les 3 semaines et le nivolumab ou un placebo toutes les 2 semaines). Le critère d'évaluation principal était la survie globale.Avantage net au nivolumab quant à l'efficacité et la tolérance À 1 an, le taux global de survie était de 72,9% (95% d'intervalle de confiance [IC], de 65,5 à 78,9) dans le groupe du nivolumab, par rapport à 42,1% (IC à 95%, de 33,0 à 50,9) dans le groupe de la dacarbazine (HR du risque de décès, 0,42; 99,79% CI, 0,25 à 0,73; P <0,001). La médiane de survie sans progression était de 5,1 mois dans le groupe nivolumab contre 2,2 mois dans le groupe dacarbazine (HR du risque de décès ou de progression de la maladie, 0,43; IC à 95%, 0,34 à 0,56; P <0,001). Le taux de réponse objective était de 40,0% (IC à 95%, de 33,3 à 47,0) dans le groupe nivolumab contre 13,9% (IC 95%, 9,5 à 19,4) dans le groupe dacarbazine (odds ratio, 4,06; P <0,001). L'avantage sur la survie avec le nivolumab par rapport à la dacarbazine a été observé dans les sous-groupes pré-spécifiés, y compris les sous-groupes définis par l'état concernant le programmed death ligand 1 (PD-L1). Les effets indésirables les plus fréquents associés au nivolumab incluaient de la fatigue, du prurit et des nausées. Les événements indésirables de grade 3 ou 4 liés aux médicaments sont survenus chez 11,7% des patients traités par le nivolumab et 17,6% des patients traités par la dacarbazine.