...

Recommandations de l'ESMOIl existe déjà de bonnes recommandations, comme celles de l'ESMO concernant la recherche de l'instabilité microsatellitaire pour l'immunothérapie. Le premier choix est l'immunohistochimie (IHC), suivie de la réaction en chaîne par polymérase (PCR) et du séquençage de nouvelle génération (NGS), en fonction du type de tumeur maligne.Test de PD-L1Le Pr Demetter a expliqué que le test de PD-L1 pose de nombreux problèmes. Dans les tumeurs malignes du tractus gastro-intestinal supérieur, le PD-L1 est principalement déterminé à l'aide du 'Combined Positive Score' (CPS), mais le seuil n'est toujours pas clair. En outre, de nombreux échantillons et biopsies sont très difficiles à évaluer par IHC.Adénocarcinome de l'estomac : sous-types moléculairesLe 'Cancer Genome Atlas' (TCGA) est un projet international qui tente de subdiviser tous les types de cancers en sous-groupes. Pour le cancer gastrique, on a entretemps défini 4 groupes principaux (cf. figure). Ces groupes ont chacun leurs caractéristiques et altérations moléculaires propres.Les tumeurs avec instabilité chromosomique (CIN) ont 3 nouveaux sous-groupes, HER2, cMET et FGFR2, ce dernier devenant de plus en plus important dans les tumeurs malignes de l'estomac et les cholangiocarcinomes. Le problème est que, souvent, nous ne savons pas exactement ce qu'il faut tester ni quelle est la meilleure stratégie de traitement.Fusions des gènes NTRKLe Pr Demetter a terminé son exposé en expliquant les fusions des gènes NTRK et la manière de tester un échantillon pour détecter leur présence. Il a également rappelé les recommandations existantes de l'ESMO à ce sujet ('ESMO recommendations on the standard methods to detect NTRK fusions in daily practice and clinical research').Débat sur les seuils et la charge tumorale mutationnelle (TMB).Le Pr Demetter pense que les médecins et les anatomopathologistes donneront aux patients un CPS plus élevé pour qu'ils puissent participer à une étude. Le Dr Van Laethem, qui pense également que le CPS n'est pas une bonne méthode, préfère le TMB comme marqueur objectif et quantitatif. Le Dr Van den Eynde et le Pr Geboes soulignent que les seuils constituent à nouveau un problème ici, tout comme la fiabilité du TMB.HER2 et NGSEnfin, le panel a discuté de l'importance de faire la distinction entre les amplifications et les mutations de HER2. En outre, les médecins doivent savoir que le HER2 en cas de cholangiocarcinomes est différent du HER2 en cas de cancer gastrique. Naturellement, il serait scientifiquement intéressant de tester tous les carcinomes avec le NGS, mais cela deviendrait très coûteux. De plus, même le NGS ne peut donner de réponses concluantes, en raison des nombreuses amplifications et mutations.