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Pour arriver à cette conclusion, les auteurs ont analysé les données de 1 806 malades ayant un cancer de la prostate détecté sur le dosage des PSA et la biopsie et 12 005 contrôles indemnes de cancer de la prostate participant tous à l'étude ProtecT. Le style de vie et l'alimentation ont été documentés par un questionnaire. Les caractéristiques de base des sujets étaient très proches mais environ la moitié d'entre eux prenait des suppléments dont on ne connaît la teneur que dans environ 15 % des cas. Les résultats montrent que parmi tous les paramètres, seule l'adhésion à une alimentation riche en fruits et légumes et en particulier en tomates (plus de 10 portions par semaine) est associée au risque de cancer de la prostate localisé en le diminuant d'environ 18 % (Odds ratio [OR] : 0,82, intervalle de confiance à 95 % [IC] : 0,70, 0,97, p = 0,02). Selon les auteurs de l'article, seuls les aliments riches en lycopène en particulier la tomate pourraient avoir un effet favorable.