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En conséquence des défauts dans la copie de leur ADN, les tumeurs porteuses du gène POLE muté accumulent un nombre très élevé de mutations additionnelles, une caractéristique qui pourrait expliquer une réponse immunitaire apparemment améliorée contre elles. Bien que des mutations affectant le gène POLE soient rares dans le cancer colorectal, ne se produisant que dans 1% à 2% de tous les cas de cancer colorectal, cela se traduit encore entre 6.000 et 12.000 patients chaque année en Europe et aux États-Unis seulement. Les cancers colorectaux porteurs des mutations POLE sont nettement moins susceptibles de récidiver, et cette conséquence favorable apparait particulièrement forte dans le sous-ensemble des cas diagnostiqués à un stade précoce, pour lesquels les avantages du traitement de chimiothérapie sont relativement modestes.Domingo E et al. : Somatic POLE proofreading domain mutation, immune response, and prognosis in colorectal cancer: a retrospective, pooled biomarker study The Lancet Gastroenterology & Hepatology (2016) Published Online: 19 July 2016.DOI: http://dx.doi.org/10.1016/S2468-1253(16)30014-0