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Dans cette étude de population réalisée au Royaume-Uni 5.24 millions de personnes ont été incluses; 166 955 ont développé un cancer préétabli. L'IMC était associée à 17 des 22 cancers, mais les effets varient considérablement selon le site anatomique. Chaque augmentation de 5 kg / m2 dans l'IMC a été à peu près linéairement associée à des cancers de l'utérus (risque relatif [RR] 1 • 62, 99% CI 1 • 56-1 • 69, p <0 • 0001), de la vésicule biliaire (1 • 31 , 1 • 12-1 • 52, p <0 • 0001), des reins (1 • 25, 1 • 17-1 • 33, p <0 • 0001), du col de l'utérus (1 • 10, 1 • 03-1 • 17 p = 0 • 00035), de la thyroïde (1 • 09, 1 • 00-1 • 19, p = 0 • 0088), et à une leucémie (1 • 09, 1 • 05-1 • 13; p≤0 • 0001) . L'IMC a été positivement associé avec le cancer du foie (1 • 19, 1 • 12-1 • 27), du côlon (1 • 10, 1 • 07-1 • 13), de l'ovaire (1 • 09, 01.04 à 01.14), et les cancers du sein après la ménopause (1 • 05, 1 • 03-1 • 07) (p <0 • 0001 pour tous). Les auteurs ont estimé qu'une augmentation 1kg/ m2 de l'IMC à l'échelle de la population se traduirait par 3790 personnes supplémentaires au Royaume-Uni qui développeraient annuellement l'un des dix cancers positivement associés à l'IMC.