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Dans cette étude de phase III, 709 patients atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules localement avancé non résécable et ne présentant aucune progression après deux cycles - ou plus - de chimio-radiothérapie à base de platine, ont été randomisés selon un rapport 2:1. Le durvalumab a été administré toutes les deux semaines pendant 12 mois à 473 patients, tandis que les 236 autres patients recevaient un placebo.La survie sans progression médiane, calculée à partir de la randomisation, a été de 16,8 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 13,0-18,1) sous durvalumab, contre 5,6 mois (IC à 95 % : 4,6-7,8) sous placebo (rapport de risque stratifié pour la progression tumorale ou le décès : 0,52 ; IC à 95 % : 0,42-0,65 ; p < 0,001).La survie sans progression à 12 mois a été de 55,9 % vs 35,3 %, et la survie sans progression à 18 mois atteignait 44,2 % vs 27,0 %. Le niveau de réponse s'est avéré plus élevé sous durvalumab que sous placebo (28,4 % vs 16,0 % ; p < 0,001), et la durée médiane de réponse a été plus longue (72,8 % vs 46,8 % des patients avaient encore une réponse continue après 18 mois). Le temps médian jusqu'au décès ou aux métastases à distance s'est révélé plus long sous durvalumab que sous placebo (23,2 mois vs 14,6 mois ; p < 0,001). 29,9 % des patients sous durvalumab ont présenté des effets indésirables de grade 3 ou 4, contre 26,1 % dans le groupe placebo, l'effet indésirable de grade 3 ou 4 le plus fréquent étant la pneumonie (4,4 % et 3,8 %, respectivement). La survenue d'effets indésirables a entraîné l'arrêt de l'étude chez 15,4 % des patients sous durvalumab et 9,8 % des patients sous placebo.Antonia S.J. et al.: Durvalumab after Chemoradiotherapy in Stage III Non-Small-Cell Lung Cancer. The new england journal of medicine. This article was published online on September 8, 2017, at NEJM.org. DOI: 10.1056/NEJMoa1709937