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Il existe un lien épidémiologique entre l'obésité abdominale et le risque de développer certains cancers.Cela suggère un possible rôle de la graisse viscérale dans la tumorogenèse.Toutefois on manquait de données pour affirmer l'existence d'une relation causale entre l'accumulation de cette graisse intra-abdominale et le développement des cancers.C'est chose faite...chez la souris.Les auteurs de l'article vont plus loin : comme leurs données sont en faveur de l'effet anti-cancer de la réduction de graisse viscérale chez la souris elles doivent conduire à insister, chez l'humain, à diminuer en premier lieu le développement de cette graisse intra-abdominale pour diminuer le risque de cancer. (référence : Huffman DM et al: Cancer Prev Res. 2013;6:177)