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Le suivi médian atteignait 15 mois pour l'analyse de survie sans progression, et 24 mois pour l'analyse intermédiaire de la survie globale.En ce qui concerne les 362 patients atteints d'une affection PD-L1 positive, 243 (67 %) ont présenté une progression de l'affection ou sont décédés. La survie médiane sans progression atteignait 11,2 mois dans le groupe atézolizumab/bévacizumab et 7,7 mois dans le groupe sunitinib (hazard ratio [HR] 0,74 [IC 95 % 0,57-0,96] ; p = 0,0217). Au bout de 12 mois, on a observé une survie sans progression chez 49 % (41-56) des patients traités par atézolizumab/bévacizumab vs 38 % (31-45) des patients traités par sunitinib. Une réponse objective confirmée a été obtenue chez 76 (43 %) des 178 patients (35-50) du groupe atézolizumab/bévacizumab (chez 16 d'entre eux [9 %], il s'agissait d'une réponse complète) et chez 64 (35 %) des 184 patients (28-42) du groupe sunitinib (8 patients [4 %] ont obtenu une réponse complète).Dans la population ITT, on a noté une progression de l'affection ou un décès chez 592 (65 %) des 915 patients. Ici aussi, on a constaté un bénéfice en termes de survie sans progression dans le groupe atézolizumab/bévacizumab (survie médiane sans progression de 11,2 mois) comparativement au groupe sunitinib (8,4 mois) (HR stratifié 0,83 (IC 95 % 0,70-0,97). Au bout de 12 mois, 196 (48 %) des 454 patients (43-53) du groupe atézolizumab/bévacizumab ont présenté une survie sans progression, vs 166 (41 %) des 461 patients (36-45) du groupe sunitinib. On a obtenu une réponse objective confirmée chez 166 (37 %) des 454 patients (32-41) du groupe atézolizumab/bévacizumab (24 [5 %] ont obtenu une réponse complète) et chez 153 (33 %) des 461 patients (29-38) du groupe sunitinib (10 [2 %] ont obtenu une réponse complète).On a observé des effets indésirables liés au traitement chez 411 patients (91 %) du groupe atézolizumab/bévacizumab et 429 patients (96 %) du groupe sunitinib. On a enregistré moins d'effets indésirables de grade 3-4, liés au traitement, dans le groupe atézolizumab/bévacizumab que dans le groupe sunitinib (182 patients sur 451 [40 %] vs 240 sur 446 [54 %]) et nettement moins d'arrêts du traitement imputables à ces effets indésirables (24 [5 %] vs 37 [8 %]).Bien que, jusqu'à présent, on n'ait pas observé d'amélioration manifeste de la survie, il faut quand même envisager l'association d'atézolizumab et de bévacizumab en traitement de première ligne pour un carcinome à cellules rénales métastasé, préalablement non traité, et ce, compte tenu de la meilleure survie sans progression et du meilleur profil de sécurité.Rini, B.I., Powles, T., Atkins, M.B. et all.: Atezolizumab plus bevacizumab versus sunitinib in patients with previously untreated metastatic renal cell carcinoma (IMmotion151): a multicentre, open-label, phase 3, randomised controlled trial. Lancet 2019; 393: 2404-15. Published Online May 9, 2019. http://dx.doi.org/10.1016/ S0140-6736(19)30723-8