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"Dès le début de la pandémie, il était évident que les patients souffrant de cancer constituaient une population vulnérable pour la Covid-19", explique le Dr Garassino. Selon des registres, la mortalité chez les patients souffrant d'un cancer du poumon était particulièrement élevée, et plus encore chez les patients souffrant d'un cancer du poumon et de comorbidités. L'étude TERAVOLT a démontré que l'admission aux soins intensifs était particulièrement élevée chez les patients souffrant de cancer du poumon (14 %), mais seulement 5 % ont bénéficié d'une respiration mécanique et la mortalité était également extrêmement élevée (35 %). C'est la raison pour laquelle le Dr Garassino a recommandé de bien informer les médecins des soins intensifs à propos des chances de survie améliorées en cas de cancer du poumon. Les facteurs qui étaient associés à une mortalité plus élevée étaient un âge de plus de 65 ans, des comorbidités, un score ECOG de plus de 2 et l'utilisation de stéroïdes ou d'anticoagulants lors du diagnostic. Le report des traitements oncologiques lors du traitement du cancer du poumon était de 21 jours en moyenne."Les conséquences de ces retards apparaîtront dès que nous ferons le bilan définitif de cette pandémie", selon le Dr Garassino.