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Lors d'un suivi médian de 7,6 mois (IQR 4,0-12,5), tant la survie globale médiane (8,5 mois [IC à 95 % 7,0-10,6] vs 7,3 mois [5,4-9,1] ; hazard ratio [HR] 0,710 [IC à 95 % 0,531-0,949] ; p = 0,0199) que la survie médiane sans progression (2,8 mois [2,8-4,1] vs 1,6 mois [1,5-2,7] ; HR 0,452 [0,339-0,603] ; p < 0,0001) étaient significativement meilleures dans le groupe ramucirumab comparativement au groupe placebo. À cet égard, le délai médian d'apparition d'une progression radiographique était de 3,0 mois (IC à 95 % 2,8-4,2) dans le groupe ramucirumab, contre 1,6 mois (1,5-2,7) dans le groupe placebo (HR 0,427 [IC à 95 % 0,313-0,582] ; p < 0,0001). La proportion de patients obtenant une réponse objective n'était pas différente dans les 2 groupes (9 [5 %] vs 1 [1 %] ; p = 0,1697). En revanche, on a noté un nombre significativement plus élevé de patients chez qui la maladie était contrôlée (c.-à-d. réponse objective et affection stable) dans le groupe ramucirumab que dans le groupe placebo (118 patients [59,9 % ; IC à 95 % 53,1-66,7] sur 197 vs 37 patients [38,9 % ; IC à 95 % 29,1-48,8] sur 95 ; p = 0,0006).Les effets indésirables de grade 3 ou pire, liés au traitement, qui sont survenus chez au moins 5 % des patients de chaque groupe, étaient l'hypertension (25 [13 %] dans le groupe ramucirumab vs 5 [5 %] dans le groupe placebo), l'hyponatrémie (11 [6 %] vs 0) et une élévation des taux d'aspartate aminotransférase (6 [3 %] vs 5 [5 %]). On a noté des effets indésirables graves, quel qu'en soit le grade, chez 68 patients (35 %) du groupe ramucirumab et 28 patients (29 %) du groupe placebo. Les effets indésirables liés au traitement, qui sont survenus dans le groupe ramucirumab mais pas dans le groupe placebo, étaient la dyspnée et l'encéphalopathie hépatique (tous deux étant survenus chez 2 patients (1 %)). Trois patients du groupe ramucirumab sont décédés des suites d'effets indésirables qui ont été considérés comme liés au traitement (une lésion rénale aiguë, un syndrome hépatorénal et une insuffisance rénale).Étant donné la meilleure survie globale et la tolérance acceptable, le ramucirumab doit être envisagé après l'échec du sorafénib.Zhu, A. X., Kang, Y-K., Yen, C-J. et al: Ramucirumab after sorafenib in patients with advanced hepatocellular carcinoma and increased α-fetoprotein concentrations (REACH-2): a randomised, double-blind, placebo-controlled, phase 3 trial. Lancet Oncol 2019; 20: 282-96. Published Online: January 18, 2019. http://dx.doi.org/10.1016/S1470-2045(18)30937-9