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L'étude a inclus 408 825 hommes âgés de 50 à 69 ans recrutés dans 573 cabinets médicaux britanniques. Les cabinets ont été randomisés entre 2001 et 2009 de telle manière que les patients subissent un seul dosage de PSA (n = 189 386) ou soient soumis à la pratique standard en UK de non dépistage (n = 219 439). Le suivi des patients a pris fin en mars 2016.Dans le groupe d'intervention, 75 707 patients (40%) ont participé à la consultation de dépistage par dosage de PSA et 67 313 (36%) ont effectivement subi le test de dépistage. Sur les 64 436 résultats du test, 6 857 patients (11%) présentaient un taux de PSA compris entre 3 ng / ml et 19,9 ng / ml; parmi ceux-ci, 5850 (85%) ont subi une biopsie de la prostate.Après un suivi médian de 10 ans, 549 patients (0,30 pour 1000 personnes-années) sont décédés dans le groupe d'intervention contre 647 (0,31 pour 1000 personnes-années) dans le groupe témoin (différence de taux = -0,013) pour 1 000 années-personnes, rapport de taux [RR] = 0,96, P = 0,50). Le cancer de la prostate a été diagnostiqué chez 8 054 patients (4,3%) du groupe d'intervention contre 7 853 (3,6%) dans le groupe témoin (RR = 1,19, P <0,001). Une incidence plus élevée de tumeurs prostatiques de classe de Gleason ≤ 6 a été trouvée dans le groupe de dépistage (3 263 = 1,7% vs 2 440 = 1,1%), ce qui représente une différence de 6,11 pour 100 patients (p <0,001). Dans l'analyse de la mortalité toutes causes, il y avait 25 459 décès dans le groupe de dépistage contre 28 306 dans le groupe témoin (RR = 0,99, P = 0,49).Martin RM et al. Effect of a Low-Intensity PSA-Based Screening Intervention on Prostate Cancer Mortality. The CAP Randomized Clinical Trial. JAMA. 2018;319(9):883-895. doi:10.1001/jama.2018.0154. https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/2673968?resultClick=3&redirect=true