...

"D'ici l'été, les chiffres devraient être connus. Normalement, les pathologistes nous transmettent les données une fois par an. Cette année, ils feront exceptionnellement une déclaration plus rapide et plus fréquente. Les chiffres pour les mois de janvier-avril 2020 doivent être envoyés avant le 15 juin. Il ressort de nos contacts que l'activité, et donc le nombre de diagnostics, a fortement reculé. Tous les laboratoires ont accepté cet enregistrement accéléré. Nous leur sommes reconnaissants d'accepter cette charge administrative supplémentaire en cette période mouvementée."Suivi plus longAfin de connaître l'impact des diagnostics retardés sur le pronostic, un suivi un peu plus long est nécessaire. "Nous espérons que cet impact restera limité, mais nous devons procéder à une analyse très structurée", poursuit le Dr Van Eycken. "La situation en cas de tumeurs dont le pronostic est défavorable est différente de celle en cas de tumeurs au pronostic favorable, mais la question reste de savoir s'il y aura un impact. L'analyse doit clarifier quels cancers sont sensibles à l'instauration la plus rapide possible d'un traitement et s'il y aurait éventuellement plus de décès à cause de cancer."