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C'est la directrice du Registre du Cancer, Liesbeth Van Eycken, qui nous l'a confié : " En Flandre, chaque hôpital a reçu ses statistiques concernant la qualité en matière de cancer du sein, avec un manuel d'explication. Nous avons une bonne nouvelle : grâce au soutien financier de la Fondation contre le Cancer, le Registre du Cancer va pouvoir réaliser le même travail pour les hôpitaux wallons et bruxellois. Ceux-ci recevront donc également leurs chiffres dans les prochains mois "." L'initiative est d'ailleurs accueillie très positivement sur le terrain. Bon nombre d'hôpitaux étaient demandeurs. Nous avons déjà reçu des échos très positifs de certains hôpitaux ", ajoute Liesbeth Van Eycken. Dans le passé, les hôpitaux pouvaient recevoir leur feedback s'ils en faisaient la demande au Registre. Mais les demandes étaient beaucoup plus nombreuses du côté néerlandophone. Aujourd'hui, même si dans les faits, la Flandre a pris une longueur d'avance, la Wallonie et Bruxelles semblent désireuses de prendre le train en marche.Et le Dr Karin Rondia, directrice médicale de la Fondation contre le Cancer, de confirmer cette bonne nouvelle : " En effet, la Fondation contre le Cancer a décidé de venir combler cette différence entre la Flandre d'une part et la Wallonie et Bruxelles d'autre part, en venant apporter son soutien financier. Cela dit, nous appelons les autorités à prendre leurs responsabilités. Nous avons déjà apporté notre aide une première fois lorsque le Registre du Cancer a été créé. Il existait alors déjà un Registre flamand mais rien du côté francophone. La Fondation avait alors accepté de financer le travail de rattrapage, afin que l'on puisse disposer d'un Registre national, ce qui est d'ailleurs une exigence européenne. "C'est donc déjà la deuxième fois que la Fondation contre le Cancer desserre les cordons de la bourse pour mettre sur un même pied les deux parties du pays. Elle le fait encore cette fois, mais elle en appelle les autorités à prendre le relais. " Le Registre est revenu vers nous il y a peu et comme nous sommes une Fondation nationale, nous estimions qu'il était très important d'accéder à cette demande. Nous venons donc encore une fois combler le retard au niveau francophone, mais est-ce vraiment bien notre rôle ? J'ai rencontré le ministre Rudy Demotte récemment et lui ai fait part de la réflexion... ", ajoute encore Karin Rondia.