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Lors de la 45ème réunion annuelle de la société de gynéco-oncologie sur le cancer des femmes à Tampa, en Floride, des chercheurs de l'Université de Texas ont présenté une étude qu'ils considèrent " concluante ". Menées sur des souris, leurs recherches en laboratoire ont révélé que l'AHCC augmente le nombre et l'activité des cellules tueuses naturelles (lymphocytes NK), les cellules dendritiques et les cytokines, qui permettent à l'organisme de réagir efficacement aux infections, tout en bloquant la prolifération des tumeurs. Le papillomavirus humain est alors exterminé dans les 90 jours et le taux de croissance de la tumeur du col de l'utérus est amoindri. " L'AHCC fonctionne comme une immunothérapie ", explique le Dr Judith Smith, un des auteurs de ce travail. Par ailleurs, le potentiel de l'AHCC ne se limite pas qu'à seul cancer. " Si l'ADN du HPV a été détecté dans 99,7% des biopsies de cancer du col de l'utérus, d'autres cancers sont également liés à ce virus : ceux de l'anus pour 95%, ceux de la gorge et du vagin pour 60%, ceux de la vulve pour 50% et ceux du pénis pour 35% ", précise le Dr Smith. (référence : communiqué d'EurekAlert, 23 mars 2014)