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L'étude PREVAIL avait montré l'efficacité de l'enzalutamide chez des patients avec un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration et qui n'avaient jamais été traités par chimiothérapie. Une récente analyse des données montre le bénéfice de l'enzalutamide quelle que soit la localisation et l'extension de la maladie. Dans cette nouvelle étude, les auteurs se sont intéressés à des patients asymptomatiques ou peu symptomatiques, sous déprivation androgénique, randomisés en deux bras, enzalutamide vs placebo. L'analyse a inclus 1.513 patients avec une maladie non viscérale, 204 avec une maladie viscérale (poumon et/ou foie), 867 avec moins de quatre métastases osseuses, 850 avec quatre ou plus de quatre métastases osseuses et 195 avec seulement une atteinte ganglionnaire. Comparé au placebo, l'enzalutamide améliore la survie sans progression radiographique chez des patients avec une maladie non viscérale (HR, 0.18; 95% CI, 0.14-0.22)) et viscérale (HR, 0.28; 95% CI, 0.16-0.49). C'est aussi le cas pour les maladies osseuses avec plus ou moins que 4 métastases (respectivement HR, 0.16; 95% CI, 0.11-0.22 et HR, 0.22; 95% CI, 0.16-0.29) et dans la maladie uniquement ganglionnaire ((HR, 0.09; 95% CI, 0.04-0.19). En ce qui concerne la survie globale, le HR est < 1 dans tous les groupes. L'incidence des effets secondaires menant à l'arrêt du traitement est faible (6%) dans tous les sous-groupes analysés.