La spécialiste avoue que ce fut un travail de longue haleine qui a impliqué de nombreuses réunions de professionnels. Toutefois, la ténacité des intervenants a payé.

La nouvelle convention réserve une part des budgets aux nouvelles technologies puisque les biosenseurs des scans sont désormais remboursés sous certaines conditions.

Cette nouvelle convention se justifiait, car nos connaissances et les possibilités de prise en charge ont évolué au cours du temps. D'un côté, la prévalence du diabète de type 2 augmente progressivement et la nécessité de le prendre en charge en équipe multidisciplinaire s'impose de plus en plus tôt. Par ailleurs, certains patients atteints de diabète de type 2 entrent dans la convention en raison de la gravité de leur maladie. "Pour le diabète de type 1, même s'il est plus rare, les soins sont beaucoup plus complexes", rappelle le Prof. Chantal Mathieu. Ces patients nécessitent une prise en charge chronique où l'équipe de soins est importante, tout comme la proactivité et l'encouragement à donner au patient... Et si effectivement, les possibilités thérapeutiques augmentent, la prise en charge devient également plus complexe.

Rappelons que la convention "Diabète" travaille avec une enveloppe fermée, mais que, contrairement à d'autres types de convention, elle intègre aussi l'éducation des patients à la technologie afin qu'il puisse devenir plus autonome.

Améliorer la qualité des soins...

Auparavant, les groupes de patients diabétiques étaient numérotés : 1, 2, 3; désormais, ils portent les lettres A, B, C. Le groupe A accueille tous les patients diabétiques de type 1 et ceux qui souffrent d'une "perte de la fonction pancréatique endogène". Le groupe B reprend tous les patients diabétiques de type 2, ainsi que ceux présentant un diabète gestationnel, les patients transplantés sous insuline et les patients sous dialyse insulino-dépendants. Les patients du groupe C sont ceux qui nécessitent une ou deux injections en combinaison avec un autre agent hypoglycémiant, ainsi que ceux avec un diabète après transplantation ou dialysé sans insuline, avec une hypoglycémie, un diabète gestationnel ou une grossesse programmée sans insuline.

Tous les patients entrant dans la convention devront posséder un Dossier Médical Global (DGM) constitué avant le 1/1/2017... Tous les patients du groupe A seront remboursés intégralement, les patients des groupe B et C devront payer un supplément, selon la convention.

"Concernant le monitoring du glucose chez le patient diabétique, nous avons connu des révolutions importantes. La première a permis de remplacer la mesure du glucose urinaire par le glucose sanguin. Aujourd'hui, nous vivons la seconde qui rend possible le passage d'un monitoring glycémique itératif vers une mesure ambulatoire continue, ce qui constitue une étape majeure pour le patient et l'amélioration de sa qualité de vie", conclut le Prof. André Scheen du CHU Liège (ULg).

La spécialiste avoue que ce fut un travail de longue haleine qui a impliqué de nombreuses réunions de professionnels. Toutefois, la ténacité des intervenants a payé. La nouvelle convention réserve une part des budgets aux nouvelles technologies puisque les biosenseurs des scans sont désormais remboursés sous certaines conditions. Cette nouvelle convention se justifiait, car nos connaissances et les possibilités de prise en charge ont évolué au cours du temps. D'un côté, la prévalence du diabète de type 2 augmente progressivement et la nécessité de le prendre en charge en équipe multidisciplinaire s'impose de plus en plus tôt. Par ailleurs, certains patients atteints de diabète de type 2 entrent dans la convention en raison de la gravité de leur maladie. "Pour le diabète de type 1, même s'il est plus rare, les soins sont beaucoup plus complexes", rappelle le Prof. Chantal Mathieu. Ces patients nécessitent une prise en charge chronique où l'équipe de soins est importante, tout comme la proactivité et l'encouragement à donner au patient... Et si effectivement, les possibilités thérapeutiques augmentent, la prise en charge devient également plus complexe. Rappelons que la convention "Diabète" travaille avec une enveloppe fermée, mais que, contrairement à d'autres types de convention, elle intègre aussi l'éducation des patients à la technologie afin qu'il puisse devenir plus autonome. Améliorer la qualité des soins...Auparavant, les groupes de patients diabétiques étaient numérotés : 1, 2, 3; désormais, ils portent les lettres A, B, C. Le groupe A accueille tous les patients diabétiques de type 1 et ceux qui souffrent d'une "perte de la fonction pancréatique endogène". Le groupe B reprend tous les patients diabétiques de type 2, ainsi que ceux présentant un diabète gestationnel, les patients transplantés sous insuline et les patients sous dialyse insulino-dépendants. Les patients du groupe C sont ceux qui nécessitent une ou deux injections en combinaison avec un autre agent hypoglycémiant, ainsi que ceux avec un diabète après transplantation ou dialysé sans insuline, avec une hypoglycémie, un diabète gestationnel ou une grossesse programmée sans insuline. Tous les patients entrant dans la convention devront posséder un Dossier Médical Global (DGM) constitué avant le 1/1/2017... Tous les patients du groupe A seront remboursés intégralement, les patients des groupe B et C devront payer un supplément, selon la convention. "Concernant le monitoring du glucose chez le patient diabétique, nous avons connu des révolutions importantes. La première a permis de remplacer la mesure du glucose urinaire par le glucose sanguin. Aujourd'hui, nous vivons la seconde qui rend possible le passage d'un monitoring glycémique itératif vers une mesure ambulatoire continue, ce qui constitue une étape majeure pour le patient et l'amélioration de sa qualité de vie", conclut le Prof. André Scheen du CHU Liège (ULg).