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Dix-huit patients ont présenté une réponse objective (ORR, 16,2 % ; IC à 95 % 9,9-24,4). En l'occurrence, il s'agissait d'une rémission complète (0,9 %) et de 17 rémissions partielles (15,3 %). Au bout de 24 semaines, l'affection était encore sous contrôle chez 23,4 % des patients, et on a noté une progression de l'affection chez 52,3 % des patients, au cours des 12 premiers mois du traitement.Le délai médian de réponse atteignait 2 mois (fourchette 1,6-9,2). On a constaté une diminution de volume des lésions dans 40,5 % des cas.La survie médiane sans progression atteignait 2,1 mois (IC à 95 % 1,9-3,7), tandis que la survie globale atteignait 7,1 mois (IC à 95 % 4,9-9,9). La survie sans progression et la survie globale à 12 mois atteignaient respectivement 14,6 % (IC à 95 % 8,5-22,1) et 33,6 % (IC à 95 % 24,8-42,7).La réponse objective était nettement plus élevée chez les patients positifs pour le HPV : elle atteignait 29,4 % chez les 34 patients souffrant de tumeurs HPV-positives (IC à 95 % 15,1-47,5), contre seulement 10,8 % (IC à 95 % 4,4-20,9) chez les 65 patients souffrant de tumeurs HPV-négatives. Cette différence après un traitement par durvalumab ne dépend pas de la localisation oropharyngée - ou non - de la tumeur primaire. Chez les patients souffrant de tumeurs HPV-positives, le taux de réponse objective avec le durvalumab était de 30 % (IC à 95 % 11,9-54,3) lorsque les tumeurs étaient initialement localisées dans la région oropharyngée et de 28,6 % (IC à 95 % 8,4-58,1) pour les tumeurs dont la localisation primaire n'était pas oropharyngée. Chez les patients souffrant de tumeurs HPV-négatives, le taux de réponse objective atteignait respectivement 11,8 % (IC à 95 % 1,5-36,4) en cas de localisation oropharyngée et 10,4 % (IC à 95 % 3,5-22,7) en cas de localisation non oropharyngée.On a noté des effets indésirables liés au traitement chez 57,1 % des patients, mais on ne comptait que 8,0 % d'effets de grade 3 ou plus ; aucun effet ne s'est avéré létal. Les effets indésirables les plus fréquents étaient plutôt légers à modérés (grade 1 ou 2). En tout, 64 patients (57,1 %) ont rapporté au moins un effet indésirable lié au traitement. La durée médiane du traitement par durvalumab était de 3,5 mois (fourchette 0,3-12,2). Chez 9 patients, le traitement a dû être interrompu en raison d'effets indésirables liés au traitement (pneumonie de grade 4, hépatite de grade 3 et néphrite de grade 2).Zandberg, DP, Algazi, AP, Jimeno, A. et al: Durvalumab for recurrent or metastatic head and neck squamous cell carcinoma: Results from a single-arm, phase II study in patients with > 25% tumour cell PD-L1 expression who have progressed on platinum-based chemotherapy. European Journal of Cancer 107 (2019) 142 - 152. https://doi.org/10.1016/j.ejca.2018.11.015. Received 30 August 2018. Received in revised form 9 November 2018. Accepted 10 November 2018. Available online 18 December 2018