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L'investigateur a choisi de comparer l'acalabrutinib à une immunochimiothérapie classique bendamustine+rituximab (BR, n=36) ou à un régime sans chimiothérapie idelalisib+rituximab (IdR, n=119). Le critère principal d'investigation par revue indépendante était la survie sans progression (PFS).Dans le cadre d'un suivi médian de 16,1 mois, la monothérapie par ACA l'emporte avec une probabilité de décès ou de progression diminuée de près de 70% par rapport aux comparateurs (HR 0,31 ; IC 95% 0,20-0,49 ; p<0,0001). La médiane de PFS n'est pas atteinte dans le bras ACA et elle est de l'ordre de 16,5 mois pour les bras comparateurs. À 1 an, 88% des patients du bras ACA étaient toujours en vie et répondeurs, versus 68% dans les bras comparateurs.Versant tolérance, globalement l'ACA s'accompagne de moins d'effets secondaires que les comparateurs. Ceux qui sont spécifiques à l'inhibition de BTK (saignements et fibrillation auriculaire) étaient peu fréquents ; quant aux céphalées, effet secondaire typique de l'ACA, elles ont concerné 22% des patients, apparaissaient peu de temps après la prise, étaient de courte durée et disparaissaient spontanément après quelques semaines de traitement.