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Dans cet essai ouvert, 389 patients ayant reçu 1 à 3 traitements préalables incluant au moins 1 chimiothérapie, recrutés dans 109 sites disséminés dans 20 pays ont été randomisés entre mars 2014 et septembre 2015 pour recevoir du venetoclax pendant 2 ans plus du rituximab pendant les premiers 6 mois (n = 194) ou bendamustine plus rituximab pendant 6 mois (n = 195). Le critère d'évaluation principal était la survie sans progression évaluée par l'investigateur. Le passage au traitement par le venetoclax et le rituximab après la progression de la maladie n'était pas autorisé.Le suivi médian fut de 23,8 mois. Une progression de la CLL est survenue chez 32 patients du groupe venetoclax plus rituximab contre 114 dans le groupe bendamustine plus rituximab. La survie médiane sans progression n'a pas été atteinte dans le premier groupe de patients alors qu'elle était de 17 mois dans le second groupe. La survie sans progression à 2 ans était de 84,9% vs 36,3% (hazard ratio [HR] = 0,17, p <0,001).Le bénéfice du venetoclax associé au rituximab a été observé dans tous les sous-groupes cliniques et biologiques. La survie sans progression à deux ans était de 81,5% vs 27,8% (HR = 0,13, intervalle de confiance à 95% [IC] = 0,05-0,29) dans le sous-groupe avec suppression du chromosome 17p et 85,9% vs 41,0% (HR = 0,19, 95% CI = 0,12-0,32) dans le sous-groupe sans suppression du chromosome 17p.Seymour JF et al. Venetoclax-Rituximab in Relapsed or Refractory Chronic Lymphocytic Leukemia. N Engl J Med 2018; 378:1107-1120. DOI: 10.1056/NEJMoa1713976. http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1713976