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L'étude a compris 1.237 femmes atteintes d'un cancer du sein invasif qui ont reçu un traitement par taxanes. Pour celles-ci des données de base sur l'évaluation fonctionnelle de la neurotoxicité due au traitement par taxanes (FACT-NTX) étaient disponibles. Les patientes avaient un âge moyen de 54 ans, 65,6% étaient en surpoids ou obèses, 29,9% avaient une faible activité physique, 57,5% avaient un faible apport de fruits / légumes et 9,5% utilisaient des antioxydants pendant le traitement. L'analyse multivariée pour le risque de neuropathie périphérique induite par la chimiothérapie comprenait le FACT-NTX de base, l'âge, la race, le degré d'instruction, le revenu, le stade de la tumeur, le nombre de ganglions positifs, le taxane utilisé, le calendrier d'administration du taxane, le traitement préalable aux taxanes et le nombre de comorbidités.En analyse multivariée, l'augmentation à 24 mois de la neuropathie périphérique induite par la chimiothérapie était plus probable en cas de surpoids (OR = 2,37, IC à 95% = 1,19-4,88) ou d'obésité (OR = 3,21, IC à 95% = 1,52) par rapport à un poids normal et moins probable chez les patientes ayant une activité physique élevée ou modérée tant à 6 mois (OR = 0,56, IC à 95% = 0,34-0,94) qu' à 24 mois (OR = 0,43, IC à 95% = 0,21-0,87) par rapport aux patientes qui avaient une faible activité physique.Dans l' analyse limitée à la neuropathie sensorielle, une détérioration ≥ 10% des symptômes à 24 mois a été observée chez les patientes en surpoids par rapport à celles de poids normal (OR = 2,49, IC à 95% = 1,43-4,39). L'augmentation de la neuropathie périphérique induite par la chimiothérapie à 6 mois était plus probable parmi les patientes utilisant des antioxydants pendant le traitement par rapport aux non-utilisatrices (OR = 3,81, IC à 95% = 1,82-8,04).Greenlee H et al. BMI, Lifestyle Factors and Taxane-Induced Neuropathy in Breast Cancer Patients: The Pathways Study. JNCI J Natl Cancer Inst (2017) 109 (2): djw206. doi: 10.1093/jnci/djw206