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On a observé une réponse objective chez 18 (17 % ; IC à 95 % 11-26) des 104 patients (1 réponse complète (1 %) et 17 réponses partielles (16 %)). Chez 46 patients (44 %), on a noté une stabilisation de l'affection, tandis que 34 patients (33 %) ont présenté une progression. Chez 6 patients (6 %), on ne disposait pas d'évaluation au moment de la collecte des résultats, et ils n'ont pas pu être inclus. On a donc noté un contrôle de l'affection chez 64 (62 % ; IC à 95 % 52-71) des 104 participants traités. Douze de ces répondeurs (77 %) présentaient un contrôle pendant au moins 9 mois, et la réponse avait été observée au bout de 2,1 mois en moyenne (IQR 2,1-4,1).On a observé au moins un effet indésirable chez 101 participants (97 %), et cet effet était sévère chez 42 patients (40 %). Des effets indésirables liés au traitement sont survenus chez 76 (73 %) des 104 patients, et ils ont été considérés comme sévères chez 16 patients (15 %). On a noté des effets indésirables de grade 3, liés au traitement, chez 25 (24 %) des 104 patients. Les plus fréquents étaient une élévation du taux d'aspartate-aminotransférase chez 7 patients (7 %), une élévation du taux d'alanine-aminotransférase chez 4 patients (4 %), et de la fatigue chez 4 patients (4 %). On a noté un cas (1 %) d'hyperbilirubinémie de grade 4, liée au traitement. Chez 26 (25 %) des 104 participants, ces effets indésirables liés au traitement ont nécessité l'interruption du traitement, le plus souvent en raison d'une élévation du taux d'aspartate-aminotransférase chez 4 patients (4 %), d'une élévation du taux d'alanine-aminotransférase chez 3 patients (3 %), d'une hypothyroïdie chez 2 patients (2 %) et d'une réaction cutanée chez 2 patients (2 %). On a noté une hépatite à médiation immunitaire chez 3 patients (3 %), mais on n'a pas rapporté de réactivation du virus de l'hépatite B ou C. On a constaté 28 décès (27 %), dont 12 étaient imputables à des effets indésirables liés au traitement, et un décès associé à une oesophagite ulcéreuse a également été attribué au traitement. Le pembrolizumab est efficace et bien toléré chez les patients souffrant d'un carcinome hépatocellulaire, déjà traités par sorafénib, et il constitue une bonne option thérapeutique en deuxième ligne.Zhu, A. X., Finn, R. S., Edeline, J. et al. Pembrolizumab in patients with advanced hepatocellular carcinoma previously treated with sorafenib (KEYNOTE-224): a non-randomised, open-label phase 2 trial. Lancet Oncol 2018; 19: 940-52. Published Online June 3, 2018. http://dx.doi.org/10.1016/S1470-2045(18)30351-6.