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Cette étude clinique de phase 3 de non-infériorité a inclus 470 hommes recrutés à partir de 58 centres médicaux au Royaume Uni. L'âge moyen était supérieur à 65 ans et l'espérance de vie de plus de 3 mois. Entre 2003 et 2009, tous les participants ont été randomisés pour recevoir soit une radiothérapie en simple dose (8 Gy) ou une injection IV d'ibandronate (6 mg). Les deux groupes étaient similaires sur le plan des caractéristiques démographiques et tout à fait représentatifs des patients présentant des douleurs osseuses dues aux métastases d'un cancer de la prostate. La douleur était évaluée par le Brief Pain Inventory, utilisant les critères de l'OMS et le Effective Analgesic Score (EAS). Les patients non répondeurs à 4 semaines se voyaient offrir un retraitement avec une thérapie alternative. Globalement, les résultats montrent que la résolution de la douleur n'est pas statistiquement différente entre les deux groupes à 4 ou 12 semaines (WHO: - 3,7% versus -6,7%; EAS: -7,5% et -3,5%). Les résultats sont similaires à le 26ème et à la 52èmesemaine. Si la réponse initiale à la radiothérapie était plus rapide, les scores de qualité de vie (FACIT-GV4.0) étaient similaires dans les deux groupes à la semaine 4 et à la semaine 12, incluant les sous-domaines, bien-être social, familial, émotionnel et fonctionnel. Même si chaque traitement a ses effets secondaires propres, on n'observe pas de différence en terme de toxicité. La survie globale médiane était de 12,2 mois dans le groupe radiothérapie et 12,9 mois dans le groupe ibandronate.