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L'étude portait sur les données de 1 022 patients âgés de moins de 30 ans (55% âgés de moins de 10 ans) recevant un traitement de première intention de daunorubicine et mitoxantrone pour une AML. La cardiotoxicité a été évaluée par la surveillance des événements indésirables au cours du suivi et a été définie comme un dysfonctionnement systolique ventriculaire gauche de grade 2 ou supérieur. Les données de l'analyse étaient à jour en septembre 2016, avec un suivi médian de 6,6 ans chez les patients vivants lors du dernier contact.Après un suivi de 5 ans, 12% des patients avaient présenté une cardiotoxicité, plus de 70% des incidents s'étant déroulés pendant le traitement selon le protocole. Le délai médian avant cardiotoxicité était de 4,3 mois. Les patients présentant une cardiotoxicité présentaient une survie sans événement à 5 ans significativement réduite (risque relatif [HR] = 1,57, p = 0,004). Il en était de même pour la survie globale (HR = 1,59, p = 0,005).Getz KD et al. Occurrence of Treatment-Related Cardiotoxicity and Its Impact on Outcomes Among Children Treated in the AAML0531 Clinical Trial: A Report From the Children's Oncology Group. J Clin Oncol, published online October 31, 2018. DOI: 10.1200/JCO.18.00313. http://ascopubs.org/doi/full/10.1200/JCO.18.00313