Confirmation du potentiel des SERD (Selective Estrogen Receptor Degrader) dont les premiers succès ont été enregistrés dans l'étude EMERALD (supériorité vs un traitement hormonal classique) et démonstration de l'impact positif de l'inhibition AKT, voie peu explorée dans le cancer du sein.
1-SERENA-2
L'essai de phase II SERENA-2 a comparé le camizestrant, un SERD oral de nouvelle génération au fulvestrant chez 240 patientes ménopausées ayant un cancer du sein ER+ localement avancé ou métastatique qui avaient déjà été traitées par hormonothérapie pour un stade avancé.
Sur la population globale de l'étude, il est rapporté avec le camizestrant une réduction du risque de progression ou de décès de 42% avec la dose de 75 mg et de 33% avec la dose de 150 mg par rapport au fulvestrant, les médianes de PFS étant respectivement de 7,2 mois, 7,7 mois et 3,7 mois.
Des analyses montrent un bénéfice cliniquement significatif de PFS (médianes pour respectivement le camizestrant 75 et 150 mg et le fulvestrant) pour des sous-groupes préspécifiés (pourcentage approximatif dans la population globale) pour lesquels les traitements existants sont notoirement insuffisants :
• traitement antérieur par inhibiteurs de CDK4/6 (± 50%) : 5,5 ; 3,8 et 2,1 mois
• métastases pulmonaires et/ou hépatiques (± 60%) : 7,2 ; 5,6 et 2,0 mois
• mutations de ESR1 (30 à 40%) : 6,3 ; 9,2 et 2,2 mois
• cancer influencé par les ER (± 70%) : 7,4 ; 12,0 et 3,2 mois.
2-CAPItello-291
L'essai de phase III CAPItello-291 a recruté 708 sujets adultes ayant un cancer du sein HR+/ HER2- ou low qui avait récidivé ou progressé pendant ou après traitement par inhibiteur de l'aromatase ± inhibiteur de CDK4/6 et pouvant avoir reçu jusqu'à une ligne de chimiothérapie pour une maladie avancée.
Les deux co-critères principaux étaient la PFS dans la population globale et dans la population présentant des anomalies de la voie de signalisation AKT
Dans la population globale de l'étude, l'ajout du capivasertib (inhibiteur sélectif des 3 isooformes AKT) au fulvestrant est associé à une diminution de 40% du risque de progression de la maladie ou de décès par rapport au fulvestrant + placebo, PFS médianes respectives 7,2 mois et 3,6 mois.
Dans la population avec altérations de la voie AKT (altérations de PIK3CA, AKT1 ou PTEN) l'association capivasertib + fulvestrant va de pair avec une réduction du risque de progression ou de décès de 50 % par rapport au fulvestrant + placebo, PFS médianes respectives 7,3 mois vs 3,1 mois.
Ces résultats s'inscrivent dans le cadre de taux globaux de réponse objective de 22,9% pour le capivasertib + fulvestrant vs 12,2% pour le fulvestrant + placebo dans la population globale et de 28,8% vs 9,7% respectivement, dans la population avec altérations de la voie AKT.
A ce stade, les résultats de survie globale (critère secondaire clef) sont immatures, mais qualifiées d'encourageantes.
D'après les présentations de 1-Mafalda Oliveira, Barcelone, Espagne et 2-Nicholas C Turner, London, UK. SABCS 2022, abstracts SG3-02 et SG3-04
1-SERENA-2L'essai de phase II SERENA-2 a comparé le camizestrant, un SERD oral de nouvelle génération au fulvestrant chez 240 patientes ménopausées ayant un cancer du sein ER+ localement avancé ou métastatique qui avaient déjà été traitées par hormonothérapie pour un stade avancé. Sur la population globale de l'étude, il est rapporté avec le camizestrant une réduction du risque de progression ou de décès de 42% avec la dose de 75 mg et de 33% avec la dose de 150 mg par rapport au fulvestrant, les médianes de PFS étant respectivement de 7,2 mois, 7,7 mois et 3,7 mois. Des analyses montrent un bénéfice cliniquement significatif de PFS (médianes pour respectivement le camizestrant 75 et 150 mg et le fulvestrant) pour des sous-groupes préspécifiés (pourcentage approximatif dans la population globale) pour lesquels les traitements existants sont notoirement insuffisants :• traitement antérieur par inhibiteurs de CDK4/6 (± 50%) : 5,5 ; 3,8 et 2,1 mois• métastases pulmonaires et/ou hépatiques (± 60%) : 7,2 ; 5,6 et 2,0 mois• mutations de ESR1 (30 à 40%) : 6,3 ; 9,2 et 2,2 mois • cancer influencé par les ER (± 70%) : 7,4 ; 12,0 et 3,2 mois.2-CAPItello-291 L'essai de phase III CAPItello-291 a recruté 708 sujets adultes ayant un cancer du sein HR+/ HER2- ou low qui avait récidivé ou progressé pendant ou après traitement par inhibiteur de l'aromatase ± inhibiteur de CDK4/6 et pouvant avoir reçu jusqu'à une ligne de chimiothérapie pour une maladie avancée. Les deux co-critères principaux étaient la PFS dans la population globale et dans la population présentant des anomalies de la voie de signalisation AKT Dans la population globale de l'étude, l'ajout du capivasertib (inhibiteur sélectif des 3 isooformes AKT) au fulvestrant est associé à une diminution de 40% du risque de progression de la maladie ou de décès par rapport au fulvestrant + placebo, PFS médianes respectives 7,2 mois et 3,6 mois. Dans la population avec altérations de la voie AKT (altérations de PIK3CA, AKT1 ou PTEN) l'association capivasertib + fulvestrant va de pair avec une réduction du risque de progression ou de décès de 50 % par rapport au fulvestrant + placebo, PFS médianes respectives 7,3 mois vs 3,1 mois.Ces résultats s'inscrivent dans le cadre de taux globaux de réponse objective de 22,9% pour le capivasertib + fulvestrant vs 12,2% pour le fulvestrant + placebo dans la population globale et de 28,8% vs 9,7% respectivement, dans la population avec altérations de la voie AKT. A ce stade, les résultats de survie globale (critère secondaire clef) sont immatures, mais qualifiées d'encourageantes.D'après les présentations de 1-Mafalda Oliveira, Barcelone, Espagne et 2-Nicholas C Turner, London, UK. SABCS 2022, abstracts SG3-02 et SG3-04