Tout sur Yves Smeets

Il est loin le temps des applaudissements aux fenêtres. C'est en tout cas le sentiment de santhea en réaction à l'étude Maha. La Fédération hospitalière regrette que les hôpitaux sombrent dans l'oubli. " Les hôpitaux sont les grands oubliés du gouvernement qui reste sourd aux problèmes financiers profonds qu'ils rencontrent aujourd'hui. "

Il est loin le temps des applaudissements aux fenêtres. C'est en tout cas le sentiment de santhea en réaction à l'étude Maha. La Fédération hospitalière regrette que les hôpitaux sombrent dans l'oubli. "Les hôpitaux sont les grands oubliés du gouvernement qui reste sourd aux problèmes financiers profonds qu'ils rencontrent aujourd'hui."

L'obligation du port du masque dans les établissements de soins constitue la dernière règle sanitaire "stricte" encore en vigueur. Au nord du pays, le secteur des soins de santé espère qu'elle pourra bientôt être supprimée. Côté francophone, le secteur plaide au contraire pour un maintien de l'obligation du port du masque dans les hôpitaux.

"Les interventions financières importantes des pouvoirs publics suite à la crise du Covid-19 ont permis au secteur hospitalier de garder la tête hors de l'eau tant en 2020 qu'en 2021 mais la marge de manoeuvre pour de nouvelles interventions publiques sera sans doute très limitée", préviennent les auteurs de l'étude Maha.

"Si les autorités se vantent de mener une politique de santé répondant à un "Quintuple Aim", les hôpitaux font face, de leur côté à une quintuple impasse qui les mène tout droit à la faillite", pointe avec finesse Santhea. Démonstration en cinq arguments par Yves Smeets, directeur général de la fédération des institutions de soins publiques.

Le diagnostic de la fédération Santhea est sans appel: les hôpitaux sont au bord du gouffre financier. "Acculées par l'augmentation du coût de l'énergie, nos institutions de soins courent tout droit vers la faillite. Le gouvernement fédéral doit impérativement prévoir, dans le cadre du budget 2023 des soins de santé, les moyens indispensables à leur survie", soutient Yves Smeets. Un terrible constat partagé par de nombreux directeurs hospitaliers et plusieurs fédérations d'institutions de soins.

La fédération santhea dénonce le comportement irresponsable des laboratoires commerciaux qui profitent de l'inquiétude de la population en réalisant illégalement des tests sérologiques pour faire du profit.

L'octroi par le SPF Santé publique et l'Inami d'une avance de trésorerie, fixée provisoirement à hauteur de 1 milliard d'euros et liquidée pour mi-avril au plus tard, constitue un pas important et un soutien de taille pour les hôpitaux. Santhea se réjouit de cette décision.

La Région wallonne prend des mesures de soutien afin de réduire les impacts sanitaires, économiques et sociaux occasionnés par le Covid-19. 350 millions d'euros seront répartis entre différents secteurs. 115 millions d'euros sont destinés aux secteurs de la santé et du social, dont 56,55 millions aux hôpitaux.

Ce mardi matin, la Commission santé publique de la Chambre s'est penchée sur le projet de loi relatif au réseautage clinique entre hôpitaux daté du 18 septembre 2018. Une dizaine d'experts du secteur hospitalier ont fait part aux députés de leurs commentaires et critiques.

Plusieurs hôpitaux flamands ont trouvé la parade pour diminuer les temps d'attente aux examens par RMN : utiliser les machines au maximum. Dans le sud du pays, la hiérarchisation des examens urgents et moins urgents est une solution. Face à une programmation sujette à caution, santhea réclame une libéralisation totale du nombre d'IRM.

Le Conseil général de l'Inami a examiné ce lundi le projet de loi relatif au financement groupé des activités hospitalières. Le texte a fait l'objet d'un accord politique au sein du Conseil des ministres. Entrée en vigueur annoncée : le 1er septembre 2018. Un timing fort serré.

A l'invitation de l'Association belge des hôpitaux (ABH), près de 500 personnes ont réfléchi jeudi passé à la dynamique des réseaux hospitaliers. De quoi ramener des idées, voire des approches stratégiques, dans leurs hôpitaux respectifs après une bonne séance de "networking".

En furetant sur Belga, on remarque en deux jours comment une histoire peut être montée en épingle. En même temps, la teneur des propos est un peu choc, et il faut bien le dire, en ces temps de vacances, on a un peu plus le temps d'y prêter attention. " Un hôpital sur quatre peut fermer sans problème. " Ce sont les mots de Luc Van Gorp, président de la Mutualité chrétienne (MC) dans un entretien publié mercredi par Het Belang van Limburg.

Yves Smeets, directeur général de santhea fait part de sa consternation devant les économies linéaires qui frappent les hôpitaux belges et en appellent au bon sens du gouvernement. "Malgré les propositions constructives que nous faisons à la ministre De Block depuis deux ans, rien n'y fait, le rou­leau compresseur budgétaire est en marche et la méthode est bien rôdée : la seule logique est financière ; la concertation avec le secteur n'est distillée qu'à dose homéopathique."

Le "pôle hospitalier universitaire" est tendance. Après celui formé entre les hôpitaux publics de la Ville de Bruxelles (CHUB), l'ULB et Erasme, voici un "PHU" qui devrait bénéficier aux patients de la Région de Mons, du Borinage et du Centre.

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Médecine

Une étude espagnole révèle qu'une proportion importante de patients vivant avec le VIH et traités peut ressentir des symptômes causés soit par une maladie associée au VIH, soit par des effets secondaires en lien avec le traitement antirétroviral, qui peuvent être très pénibles pour certains et avoir un impact non négligeable sur la qualité de vie. Mais par sûr que ces plaintes soient toujours bien prises en compte par les praticiens.

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