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Nous risquons d'aller trop loin. Pour être le plus efficients, nous cherchons des ressources, des systèmes et des personnes de soutien. Nous nous efforçons d'utiliser des logiciels informatiques pour optimaliser nos tâches. Mais cette 'médaille numérique' a aussi son revers. Nous risquons de devenir esclaves de nos machines artificiellement intelligentes. Comment pouvons-nous gérer cela? Cela dépend-il de notre tempérament? Du niveau de frustration? De la fréquence d'exposition? Ou suivons-nous une dynamique darwinienne: la survie du plus fort? Peut-être les perfectionnistes les plus motivés sont-ils les premiers à tomber, à s'épuiser et à quitter le navire. Ceux qui restent se retrouvent confrontés à une charge encore plus lourde, ce qui risque d'engendrer un cercle vicieux. Nous devons toutefois veiller à ne pas relativiser à outrance non plus car la théorie de Darwin comporte alors un grand danger: la sélection par l'apathie. ?