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Lors de ses premiers stages en médecine, le Dr Louis Charles a pu rapidement constater la relation privilégiée que le médecin généraliste entretient avec ses patients et le rôle fondamental qu'il joue dans une approche globale de la santé. "J'y ai trouvé un équilibre précieux, un métier polyvalent qui ne délaisse aucun aspect de la science et de l'humain", explique le jeune généraliste qui exerce actuellement dans un centre médical, en association, à Champion (Namur). "Le travail d'équipe est stimulant et permet un meilleur confort de vie. De plus nous exerçons dans un environnement péri-urbain permettant un accès aisé aux soins pour les patients, mais aussi aux belles campagnes voisines pour le médecin généraliste en visite à domicile." Le Dr Charles, qui se décrit comme un éternel curieux, aime la diversité de la médecine générale. "J'ai entamé mes études de médecine en m'imaginant chirurgien. J'ai eu la chance de faire un stage de médecine générale en 3e année de bachelier qui a complètement renversé ma vision des choses. Ensuite les années de masters et l'expérience accumulée m'ont conforté dans le choix de la médecine générale", confie le jeune homme. La curiosité et l'empathie sont à ses yeux les qualités principales d'un généraliste. "La première est celle qui pousse à chercher, à comprendre, à se renouveler, se maintenir à jour dans les connaissances pour offrir des soins optimaux. La seconde est une qualité indispensable à la relation humaine, un équilibre qui bénéficie tant au patient qu'au soignant.""Le monde évolue dans une société toujours plus connectée, technologique, scientifique qui progresse extrêmement vite. Les médecins généralistes, comme le reste de la profession, pourront tirer parti de ces progrès pour améliorer la qualité des soins", estime le Dr Charles. " Je suis optimiste sur notre capacité à intégrer et maitriser les outils du futur pour le bien de nos patients. Il existe une vigilance fondée et intelligente sur les avancées technologiques, c'est notre capacité à les réguler qui permettra de nous recentrer sur l'humain. L'automatisation à l'aide de l'intelligence artificielle par exemple, prendra de plus en plus de place, non pour remplacer mais pour offrir du temps pour la relation privilégiée patient-soignant. Ce qui a tout son sens en médecine générale."