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Ee groupe surestimé à l'époque, était emmené par le filiforme Jarvis Cocker qui, en effet, avait un regard de chien battu derrière ses lunettes noires carrées. La vague postbeatlesienne heureusement passée, Pulp disparu des radars et même complètement: Cocker tomba le masque et Pulp, suivit longtemps une dame à Paris, commit une excellente musique de film pour Wes Anderson ( Fantastic Mr Fox) dans lequel il apparaissait d'ailleurs sous forme de... marionnette. Depuis la fin du groupe en 2002, cette sorte de Bryan Ferry des nineties, de rockstar prônant un mélange de glam-rock et de punk, a sorti au compte-goutte un trio d'albums solos, peaufinés à l'extrême... vu qu'il n'y en eut que trois en dix ans. Jarv...is est un retour à la formule groupe cache-sexe pour Jarvis: Save the whale, morceau introductif, semble tout droit sorti d'un dernier album de Leonard Cohen, tant sa voix y est sépulcrale. A la tête d'un quintet, Cocker signe pourtant un album ramassé et éclectique de sept morceaux: du swinguant Must I Evolve? au minimaliste Am I Missing Something, en passant par le baroque et jouissif " House Music All Night Long", voire le plus expérimental Sometimes I'm a Pharoao, le slow Swanky modes, jusqu'au final psychédélique de Children Of The Echo. Bref, le meilleur album de Pulp, dont on aurait enlevé la pelure...