La N-VA a préparé une proposition de "compromis" sur le dispositif de réintégration au travail des malades de longue durée imaginé par la ministre de la Santé, Maggie De Block, mais dont la mise en oeuvre bute sur les visions contradictoires du CD&V et du parti nationaliste, affirme le spécialiste de la N-VA en matière de sécurité sociale, Jan Spooren, cité vendredi par les journaux 'Het Laatste Nieuws' et 'De Morgen'. M. Spooren se base sur le trajet de réintégration pour les travailleurs en incapacité de travail défini par un arrêté entré en vigueur le 1er décembre dernier. Ce n'est que quand un travailleur refuse de s'y soumettre qu'il s'expose à la perte d'une partie de son allocation de maladie, propose-t-il.

Depuis le mois de décembre, il existe un cadre réglementaire permettant à un travailleur malade de longue durée, mais qui dispose toujours d'une capacité de travail, et à son employeur de s'accorder avec un médecin sur un trajet de réintégration au travail. Le dispositif bute sur la "responsabilisation" des acteurs, soit la façon de sanctionner un travailleur qui refuserait abusivement une réintégration ou l'employeur qui refuserait la réintégration.

Plusieurs mécanismes ont déjà été proposés depuis le début de la législature: le paiement d'un deuxième mois de salaire par l'employeur au lieu d'un seul, ensuite le paiement d'une contribution par malade de plus d'un mois. La dernière en date, révélée jeudi dans la presse, prévoit des amendes administratives à charge des entreprises qui seraient récalcitrantes, voire des amendes pénales. Quant au travailleur, il pourrait perdre une partie de son allocation.

M. Spooren a qualifié sa proposition de "compromis constructif et réalisable" entre deux plans qui ont déjà été présentés.

Une version que conteste le cabinet De Block : "La N-VA a d'emblée proposé de fair e payer les employeurs un maximum. Même les PME De 4-5 personnes pour lesquelles une sanction (comme par exemple 10% d'indemnité à payer pendent 6 mois) serait impayable. Maggie De Block souhaite sanctionner uniquement les très mauvais élèves et pas tous les employeurs et uniquement pour les PME de 50 employés ou plus. Quand la N-VA parle de compromis, en fait elle se range doucement à la position de l'Open-VLD. Voilà la vérité."

La N-VA a préparé une proposition de "compromis" sur le dispositif de réintégration au travail des malades de longue durée imaginé par la ministre de la Santé, Maggie De Block, mais dont la mise en oeuvre bute sur les visions contradictoires du CD&V et du parti nationaliste, affirme le spécialiste de la N-VA en matière de sécurité sociale, Jan Spooren, cité vendredi par les journaux 'Het Laatste Nieuws' et 'De Morgen'. M. Spooren se base sur le trajet de réintégration pour les travailleurs en incapacité de travail défini par un arrêté entré en vigueur le 1er décembre dernier. Ce n'est que quand un travailleur refuse de s'y soumettre qu'il s'expose à la perte d'une partie de son allocation de maladie, propose-t-il.Depuis le mois de décembre, il existe un cadre réglementaire permettant à un travailleur malade de longue durée, mais qui dispose toujours d'une capacité de travail, et à son employeur de s'accorder avec un médecin sur un trajet de réintégration au travail. Le dispositif bute sur la "responsabilisation" des acteurs, soit la façon de sanctionner un travailleur qui refuserait abusivement une réintégration ou l'employeur qui refuserait la réintégration.Plusieurs mécanismes ont déjà été proposés depuis le début de la législature: le paiement d'un deuxième mois de salaire par l'employeur au lieu d'un seul, ensuite le paiement d'une contribution par malade de plus d'un mois. La dernière en date, révélée jeudi dans la presse, prévoit des amendes administratives à charge des entreprises qui seraient récalcitrantes, voire des amendes pénales. Quant au travailleur, il pourrait perdre une partie de son allocation.M. Spooren a qualifié sa proposition de "compromis constructif et réalisable" entre deux plans qui ont déjà été présentés.Une version que conteste le cabinet De Block : "La N-VA a d'emblée proposé de fair e payer les employeurs un maximum. Même les PME De 4-5 personnes pour lesquelles une sanction (comme par exemple 10% d'indemnité à payer pendent 6 mois) serait impayable. Maggie De Block souhaite sanctionner uniquement les très mauvais élèves et pas tous les employeurs et uniquement pour les PME de 50 employés ou plus. Quand la N-VA parle de compromis, en fait elle se range doucement à la position de l'Open-VLD. Voilà la vérité."