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Ce niveau de productivité n'a "jamais été aussi élevé au cours des dernières années", selon le baromètre. Il enregistrait une augmentation de 0,8 point de pourcentage par rapport à 2022, première année où la productivité avait à nouveau atteint son niveau d'avant pandémie. "En d'autres termes, moins de temps a été consacré aux congés maladie, aux vacances, aux interruptions de carrière et au chômage temporaire l'année dernière", commente Acerta. Le principal motif d'absence restait la maladie : une moyenne de 7,9% du temps de travail (19,7 jours pour un temps-plein) non presté pour cette raison. Venaient ensuite les vacances (6,3% du temps de travail), les interruptions de carrière ou crédits-temps (3,2%) et enfin le chômage temporaire ou économique (0,4%).Acerta note que "l'absence pour cause de maladie est manifestement plus problématique dans les grandes entreprises que dans les PME". Selon ses données, le problème y est même deux fois plus important: 9,9% de temps d'absence dans les grandes entreprises, contre seulement 5% dans les petites et moyennes."Comme il semblerait illogique de dire que les petites entreprises recrutent des personnes en meilleure santé que les grandes, ou qu'il y a automatiquement plus de risques pour la santé dans les grandes entreprises que dans les petites, la cause (et donc la solution) doit être recherchée au sein des entreprises de façon individuelle", note Amandine Boseret, experte juridique chez Acerta. Selon une enquête, trois éléments sont essentiels pour se sentir bien au travail : une autonomie suffisante, un sentiment d'implication et la certitude de disposer des compétences nécessaires pour accomplir ses tâches. "Les entreprises aux prises avec un taux d'absentéisme élevé auraient donc tout intérêt à analyser ces trois composantes en leur sein", conclut-elle.Belga