Le mois de mars affiche, côté francophone, le nombre mensuel de cas le plus élevé au cours des dix dernières années, annonce l'Aviq. Soit 489 cas de plus qu'en 2022 pour la même période.
Une augmentation progressive des cas de coqueluche est observée depuis juillet dernier, rappelle l'Aviq dans son dernier bulletin épidémiologique: "Cette hausse a atteint le mois dernier le nombre mensuel de cas le plus élevé au cours des dix dernières années. Au total en 2024, 495 cas (447 confirmés et 48 suspects) ont été enregistrés (489 cas de plus qu'en 2022 pour la même période)."
Le Hainaut est la province wallonne qui compte le plus de cas jusqu'à présent, avec 139 cas enregistrés. Suivent le Brabant wallon (134 cas) et Liège (115 cas). La majorité des cas concerne des jeunes moins de 18 ans (< 3 ans: 16%, 3-4 ans: 12%, 5-9 ans: 16%, 10-17 ans: 30%). Par ailleurs, 38 personnes ont dû être hospitalisées parmi les cas confirmés, dont 18 enfants de moins de 6 mois.
"Une couverture vaccinale élevée chez les nourrissons (primovaccination), les enfants de 5-6 ans (rappel), les adolescents (rappel) et les femmes enceintes (entre 24 et 32 semaines de grossesse) doit être assurée", souligne l'Aviq.
La Flandre touchée également
En Flandre, 672 cas de coqueluche sont signalés cette année, soit beaucoup plus qu'auparavant (en moyenne, moins de 1.000 cas par an). La maladie continue de circuler, notamment à Anvers (207 signalements) et dans le Brabant flamand (237 signalements).
Près de la moitié des cas (334) concerne des enfants âgés de 4 à 14 ans. Sur les 50 enfants de moins d'un an qui ont contracté la coqueluche cette année, 23 ont dû être hospitalisés, dont 21 avaient moins de six mois. Dans au moins neuf cas, la mère n'avait pas été vaccinée contre la maladie pendant sa grossesse. Chez sept bébés, la mère avait été vaccinée et chez les cinq bébés restants, le statut vaccinal n'a pas pu être vérifié. "Un bébé ne peut acquérir une bonne immunité qu'après quatre à six mois et plusieurs doses de vaccin", explique Joris Moonens, de l'agence flamande en charge des soins de santé. "Pour combler cette période, il est donc préférable qu'une femme enceinte se fasse vacciner entre la 24e et la 32e semaine de grossesse. De cette façon, elle transmet ses anticorps au bébé qui est ainsi est mieux protégé dans les premiers mois de sa vie."
Une augmentation progressive des cas de coqueluche est observée depuis juillet dernier, rappelle l'Aviq dans son dernier bulletin épidémiologique: "Cette hausse a atteint le mois dernier le nombre mensuel de cas le plus élevé au cours des dix dernières années. Au total en 2024, 495 cas (447 confirmés et 48 suspects) ont été enregistrés (489 cas de plus qu'en 2022 pour la même période)."Le Hainaut est la province wallonne qui compte le plus de cas jusqu'à présent, avec 139 cas enregistrés. Suivent le Brabant wallon (134 cas) et Liège (115 cas). La majorité des cas concerne des jeunes moins de 18 ans (< 3 ans: 16%, 3-4 ans: 12%, 5-9 ans: 16%, 10-17 ans: 30%). Par ailleurs, 38 personnes ont dû être hospitalisées parmi les cas confirmés, dont 18 enfants de moins de 6 mois."Une couverture vaccinale élevée chez les nourrissons (primovaccination), les enfants de 5-6 ans (rappel), les adolescents (rappel) et les femmes enceintes (entre 24 et 32 semaines de grossesse) doit être assurée", souligne l'Aviq.En Flandre, 672 cas de coqueluche sont signalés cette année, soit beaucoup plus qu'auparavant (en moyenne, moins de 1.000 cas par an). La maladie continue de circuler, notamment à Anvers (207 signalements) et dans le Brabant flamand (237 signalements). Près de la moitié des cas (334) concerne des enfants âgés de 4 à 14 ans. Sur les 50 enfants de moins d'un an qui ont contracté la coqueluche cette année, 23 ont dû être hospitalisés, dont 21 avaient moins de six mois. Dans au moins neuf cas, la mère n'avait pas été vaccinée contre la maladie pendant sa grossesse. Chez sept bébés, la mère avait été vaccinée et chez les cinq bébés restants, le statut vaccinal n'a pas pu être vérifié. "Un bébé ne peut acquérir une bonne immunité qu'après quatre à six mois et plusieurs doses de vaccin", explique Joris Moonens, de l'agence flamande en charge des soins de santé. "Pour combler cette période, il est donc préférable qu'une femme enceinte se fasse vacciner entre la 24e et la 32e semaine de grossesse. De cette façon, elle transmet ses anticorps au bébé qui est ainsi est mieux protégé dans les premiers mois de sa vie."
