À quelle sauce serons-nous mangés en 2030? Un exercice réalisé par l'Aviq donne le ton de ce qui pourrait nous attendre dans deux ans: l'agence a imaginé travailler sous l'impulsion de Georges-Louis Bouchez d'un côté, et sous Raoul Hedebouw de l'autre. Pas vraiment le même discours ni les mêmes aspirations, vous en conviendrez!
Cet exercice de projection dans le futur est assez effrayant. D'une part car nous vivons dans un monde en crises. Crise sanitaire, crise géopolitique, crise énergétique, crise de la démocratie également...Cela donne le tournis. D'autre part car cette époque marquée par des crises crée l'incertitude.
C'est dans cet environnement complexe qu'il faut penser la santé de demain. Exercice périlleux auquel se sont courageusement pliés les participants de la troisième et dernière matinée du 56e cycle de perfectionnement en sciences hospitalières (lire ci-contre).
Le mot d'ordre de cette matinée fut, contre toute attente personnelle, l'optimisme. Un optimisme étonnant de la part d'acteurs étonnants. Fanny Dubois en tête, présidente de la Fédération des maisons médicales, qui s'est exprimée devant un parterre de responsables hospitaliers. A priori, deux salles, deux ambiances. Chapeau aux organisateurs du cycle de perfectionnement, Frédéric Thys (adjoint à la direction médicale et chef de pôle au GHDC) et Didier Delval (directeur général du Chwapi) d'avoir osé de la sorte ouvrir le débat.
Malgré l'optimisme, on ne peut cependant que constater qu'il ne suffit pas de bonnes intentions pour concrétiser des ambitions. Les moyens manquent. C'est cela que les acteurs de terrain constatent. Bien sûr, chacun est de bonne volonté. Mais le nerf de la guerre, c'est l'argent. Et la manne financière, côté wallon comme côté bruxellois, est en passe de souffrir avec la diminution des transferts nord-sud à partir de 2025. Il faudra innover et faire preuve de résilience pour se défaire de ce boulet financier à venir. Pourquoi pas en rationalisant le paysage politique et administratif francophone, en rassemblant, par exemple, la Communauté française et la Région wallonne? Ce serait un bon début.
À quelle sauce serons-nous mangés en 2030? Un exercice réalisé par l'Aviq donne le ton de ce qui pourrait nous attendre dans deux ans: l'agence a imaginé travailler sous l'impulsion de Georges-Louis Bouchez d'un côté, et sous Raoul Hedebouw de l'autre. Pas vraiment le même discours ni les mêmes aspirations, vous en conviendrez! Cet exercice de projection dans le futur est assez effrayant. D'une part car nous vivons dans un monde en crises. Crise sanitaire, crise géopolitique, crise énergétique, crise de la démocratie également...Cela donne le tournis. D'autre part car cette époque marquée par des crises crée l'incertitude. C'est dans cet environnement complexe qu'il faut penser la santé de demain. Exercice périlleux auquel se sont courageusement pliés les participants de la troisième et dernière matinée du 56e cycle de perfectionnement en sciences hospitalières (lire ci-contre). Le mot d'ordre de cette matinée fut, contre toute attente personnelle, l'optimisme. Un optimisme étonnant de la part d'acteurs étonnants. Fanny Dubois en tête, présidente de la Fédération des maisons médicales, qui s'est exprimée devant un parterre de responsables hospitaliers. A priori, deux salles, deux ambiances. Chapeau aux organisateurs du cycle de perfectionnement, Frédéric Thys (adjoint à la direction médicale et chef de pôle au GHDC) et Didier Delval (directeur général du Chwapi) d'avoir osé de la sorte ouvrir le débat. Malgré l'optimisme, on ne peut cependant que constater qu'il ne suffit pas de bonnes intentions pour concrétiser des ambitions. Les moyens manquent. C'est cela que les acteurs de terrain constatent. Bien sûr, chacun est de bonne volonté. Mais le nerf de la guerre, c'est l'argent. Et la manne financière, côté wallon comme côté bruxellois, est en passe de souffrir avec la diminution des transferts nord-sud à partir de 2025. Il faudra innover et faire preuve de résilience pour se défaire de ce boulet financier à venir. Pourquoi pas en rationalisant le paysage politique et administratif francophone, en rassemblant, par exemple, la Communauté française et la Région wallonne? Ce serait un bon début.