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Des chercheurs des Instituts américains de la santé viennent de découvrir que des mécanismes moléculaires sont associés au TDPM dans la mesure où ils contribuent à en augmenter les symptômes.Pour parvenir à cette conclusion, après avoir recruté 67 participantes, âgées de 18 à 48 ans, dont certaines présentant le TDMP et d'autres pas, les auteurs ont prélevé des globules blancs chez ces femmes et, en laboratoire, ils ont examiné la façon dont les gènes présents dans les globules s'expriment en fonction des variations hormonales entre l'ovulation et les menstruations. Plus précisément, ils se sont intéressés à un complexe de 13 gènes dont l'activité est interdépendante.Après avoir inhibé ou suractivé la production des oestrogènes et de la progestérone dans les cellules des femmes, leur constat est limpide : l'expression génétique est perturbée chez les femmes qui présentent un TDPM. Les auteurs évaluent la part héréditaire de cette pathologie à 56%. Selon eux, une meilleure connaissance des gènes concernés pourrait éventuellement permettre de mieux traiter les troubles de l'humeur associés aux hormones sexuelles.(référence : Molecular Psychiatry, 3 janvier 2017, doi:10.1038/mp.2016.229)