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Le ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, continue d'encourager les prestataires et médecins conventionnés dans une approche sociale correspondant à la ligne des socialistes flamands. "En plus de poursuivre les investissements et les réformes dans nos soins de santé, il est essentiel pour l'avenir de notre système de soins de renforcer le statut social des prestataires de soins qui respectent les accords tarifaires et qui ne génèrent donc pas de coûts supplémentaires pour le patient", explique Frank Vandenbroucke. "Un avenir dans lequel les prestataires de soins qui choisissent de se conventionner bénéficient également de la sécurité nécessaire. Non seulement pour plus tard, lorsqu'ils prendront leur retraite, mais aussi lorsqu'ils doivent arrêter de travailler quelque temps au cours de leur carrière, par exemple en raison d'une maladie ou d'un évènement malheureux."Par l'entremise de cette mini-réforme, pour les médecins non agréés jusqu'à présent, l'agrément est précisé et assimilé à celui des médecins agréés. Des seuils d'activité (identiques à ceux des autres spécialités) seront également inscrits pour les nouvelles spécialisations de génétique clinique et de médecine légale, indique le cabinet Vandenbroucke. "Pour les médecins généralistes en formation (MGF) comme pour les médecins spécialistes en formation (MSF), il était important dans une première phase d'améliorer la qualité de la formation et c'est ce qui a été fait grâce à une nouvelle convention collective. Dans une seconde phase - et c'était un souhait important des MSF en particulier - il était également important de renforcer leur statut social. Pour les MGF et les MSF, le montant de la prime indexée est quant à lui une nouvelle fois augmenté de 542,59 euros (ce qui le porte à 7.465,04 euros) à partir de l'année de prime 2023, grâce au montant supplémentaire de 5 millions d'euros qui a été inscrit dans le budget 2023." Pour les kinésithérapeutes, le montant pour l'année de prime 2022 est fixé aux montants prévus dans la convention actuelle entre les kinésithérapeutes et les organismes assureurs, soit une indexation de 10,28%. "En outre, des avantages sociaux sont introduits pour les sages-femmes, à partir de l'année de prime 2023. Pour les dentistes, les logopèdes, les pharmaciens et les infirmiers, les règles actuelles (avec des montants indexés) continuent de s'appliquer." Les primes d'une année continuent d'être versées l'année suivante. Le budget pour le statut social de tous les prestataires de soins conventionnés s'élève à 282 millions d'euros en 2023.