Ce projet de loi accorderait aux victimes d'actes terroristes un statut proche de celui des invalides de guerre : une pension de réparation ainsi que des soins médicaux à vie. Le projet émane du cabinet de la ministre de la Santé Maggie De Block. Il prendra en compte les victimes des attentats survenus le 22 mars, nous a communiqué le cabinet de la ministre.

La réaction de Koen Geens fait suite à l'émotion suscitée par les témoignages de membres de l'association d'aide aux victimes VEurope22, entendus en commission le 18 janvier, et qui réclamaient notamment un meilleur soutien dans leurs démarches de demande d'aide et d'indemnisation. Beaucoup avaient évoqué le fait qu'ils étaient confrontés à un véritable labyrinthe au cours de leurs démarches. Ce à quoi Koen Geens a répondu que différentes mesures -dont financières- ont déjà été prises depuis le 22 mars. "Un million d'euros ont déjà été déboursés par les autorités dans ce dossier. J'estime que, pour une fois, on a été très rapides", a-t-il plaidé. "Après les attentats", explique encore le ministre sur sa page FB, "nous avons été confrontés à une situation inédite et nous avons essayé de prodiguer de l'aide aussi rapidement que possible."

Un guichet unique a été mis à disposition des victimes par la commission d'aide financière aux victimes d'actes intentionnels de violence et aux sauveteurs occasionnels. On soulignera que l'aide de l'Etat est subsidiaire et intervient sous certaines conditionsl. Il est stipulé sur la page officielle du SPF Justice : "Nous soignons tout particulièrement les premiers contacts." A entendre certains des témoignages, le volet psychologique laisse cependant à désirer tant les victimes sont ballotées entre différents intervenants.

Koen Geens a rappelé à ce titre que d'autres acteurs que les autorités interviennent également dans ce dossier complexe, dont les assurances... C'est pourquoi il a annoncé la mise sur pied d'une taskforce d'une dizaine de personnes qui réunirait les entités fédérées ainsi que les compagnies d'assurances, et serait chargée de traiter les dossiers.

La semaine prochaine, il est prévu que le Premier ministre Charles Michel, la ministre de la Santé Maggie De Block et le ministre de la Justice rencontrent des victimes des attentats.

1. Voir notamment l'article, De l'indemnisation des victimes d'actes de terrorisme in le jdM N°2451

Ce projet de loi accorderait aux victimes d'actes terroristes un statut proche de celui des invalides de guerre : une pension de réparation ainsi que des soins médicaux à vie. Le projet émane du cabinet de la ministre de la Santé Maggie De Block. Il prendra en compte les victimes des attentats survenus le 22 mars, nous a communiqué le cabinet de la ministre. La réaction de Koen Geens fait suite à l'émotion suscitée par les témoignages de membres de l'association d'aide aux victimes VEurope22, entendus en commission le 18 janvier, et qui réclamaient notamment un meilleur soutien dans leurs démarches de demande d'aide et d'indemnisation. Beaucoup avaient évoqué le fait qu'ils étaient confrontés à un véritable labyrinthe au cours de leurs démarches. Ce à quoi Koen Geens a répondu que différentes mesures -dont financières- ont déjà été prises depuis le 22 mars. "Un million d'euros ont déjà été déboursés par les autorités dans ce dossier. J'estime que, pour une fois, on a été très rapides", a-t-il plaidé. "Après les attentats", explique encore le ministre sur sa page FB, "nous avons été confrontés à une situation inédite et nous avons essayé de prodiguer de l'aide aussi rapidement que possible." Un guichet unique a été mis à disposition des victimes par la commission d'aide financière aux victimes d'actes intentionnels de violence et aux sauveteurs occasionnels. On soulignera que l'aide de l'Etat est subsidiaire et intervient sous certaines conditionsl. Il est stipulé sur la page officielle du SPF Justice : "Nous soignons tout particulièrement les premiers contacts." A entendre certains des témoignages, le volet psychologique laisse cependant à désirer tant les victimes sont ballotées entre différents intervenants. Koen Geens a rappelé à ce titre que d'autres acteurs que les autorités interviennent également dans ce dossier complexe, dont les assurances... C'est pourquoi il a annoncé la mise sur pied d'une taskforce d'une dizaine de personnes qui réunirait les entités fédérées ainsi que les compagnies d'assurances, et serait chargée de traiter les dossiers. La semaine prochaine, il est prévu que le Premier ministre Charles Michel, la ministre de la Santé Maggie De Block et le ministre de la Justice rencontrent des victimes des attentats.1. Voir notamment l'article, De l'indemnisation des victimes d'actes de terrorisme in le jdM N°2451