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"Les antibiotiques ne sont pas des bonbons", s'exclame Maggie De Block, ministre fédérale de la Santé publique, citée dans le communiqué. "Pourtant, on en prend encore beaucoup trop." Plus de 1.000 traitements antibiotiques pour 1.000 habitants sont prescrits chaque année en dehors des institutions hospitalières, indique le SPF Santé publique. Résultat: outre les effets secondaires éventuels de la prise d'antibiotiques, les bactéries développent une résistance contre ces médicaments. Le risque est qu'à l'avenir, certaines infections ne pourront plus être traitées alors qu'elles ne posent aucun problème actuellement, souligne Mme De Block. Or, "il est scientifiquement prouvé que la diminution des traitements par antibiotiques entraîne la diminution de la résistance", signale le SPF Santé publique.Une nouvelle campagne de sensibilisation est ainsi lancée ce lundi, à l'occasion de la 10e journée européenne d'information des antibiotiques prévue le 18 novembre. Le message "Les antibiotiques: prenez-les comme il faut et uniquement quand il le faut" sera diffusé pendant une semaine dans les médias et les pharmaciens et médecins recevront affiches et dépliants d'informations. Une action sera également menée dans les pharmacies lors du pic d'épidémie grippale.Une formation e-learning est également à disposition des médecins généralistes pour la première fois pour les aider à réduire l'utilisation d'antibiotiques, annonce encore le SPF Santé publique.Ce dernier et la BAPCOC visent à réduire les prescriptions d'antibiotiques à 600 pour 1.000 habitants en 2020 puis à 400 pour 2025. Plus d'informations: www.usagecorrectantibiotiques.be.