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Le Dr Djalali, médecin irano-suédois spécialisé en médecine de catastrophe, attaché à un groupe de recherche de la VUB et de l'université de Novara (Italie), a été arrêté l'année passée en Iran au motif d''espionnage pour le compte d'États ennemis. Le Dr Djalali représenterait "une menace pour la sécurité nationale". Les juges iraniens ont prononcé la peine de mort.La VUB et Amnesty International mènent depuis longtemps déjà une action visant à faire libérer le Dr Djalali. "Ahmadreza Djalali a été condamné à mort à l'issue d'un procès manifestement inique qui atteste une nouvelle fois de la persistance des autorités iraniennes dans le recours à la peine de mort, mais aussi de leur mépris flagrant envers l'état de droit", commente Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d'Amnesty International."La condamnation à mort qui, telle l'épée de Damoclès, pèse sur le Dr Djalali est une très grave violation des droits de l'homme. L'Absym s'y oppose et exige sa libération", a récemment déclaré le Dr Moens, président.Le syndicat a envoyé le 31 octobre une lettre de protestation à l'attention de l'ambassadeur d'Iran en Belgique. Le Premier ministre, Charles Michel, et le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, ont également été priés par plusieurs organisations de se prononcer en faveur de la libération du Dr Djalali. L'Absym a demandé à l'Association médicale mondiale (AMM) de venir en aide à ce dernier.Le Pr Jean-Jacques Amy (VUB), fort impliqué dans la défense de son confrère, invite le corps médical à le soutenir en signant et diffusant la pétition qui se trouve sur le site (néerlandophone) d'Amnesty International pour lutter contre cette scandaleuse transgression des droits humains.Vincent Claes, rédacteur en chef