En mai 2022, il avait été décidé de mettre en oeuvre le gel - une première à l'époque - jusqu'au 30 avril de cette année. Pour un objectif triple, selon le cabinet de la Santé publique : protéger les patients contre des factures élevées, pour des soins hospitaliers et en dehors de l'hôpital faire en sorte que les médecins spécialistes dans les hôpitaux soient correctement rémunérés et faire en sorte que la politique des hôpitaux soit financièrement saine.

Simultanément, un " standstill " a été introduit pour les rétrocessions d'honoraires des médecins afin de les protéger eux aussi. Ce standstill est appliqué d'une manière qui n'entrave pas l'innovation, en concertation avec les hôpitaux et les médecins, mais il empêche que les médecins ne doivent payer le gel des suppléments.

"Nous devons inverser cette tendance car elle n'a aucune logique. De plus, nous constatons que les suppléments d'honoraires augmentent d'année en année. C'est précisément pour rompre ce cercle vicieux dans lequel les hôpitaux et les médecins se trouvent depuis des décennies qu'il faut réformer le financement de nos hôpitaux, pour que ces hôpitaux ne dépendent plus des rétrocessions des médecins et que ces derniers, à leur tour, n'aient pas à solliciter le patient. Un financement meilleur et plus direct de nos hôpitaux par les pouvoirs publics : c'est le coeur de la réforme du financement des hôpitaux", a expliqué le ministre Frank Vandenbroucke. "La prolongation du gel jusqu'à la fin de l'année montre que tous les partenaires sont de bonne volonté pour adopter une approche différente du financement actuel de nos hôpitaux."

En mai 2022, il avait été décidé de mettre en oeuvre le gel - une première à l'époque - jusqu'au 30 avril de cette année. Pour un objectif triple, selon le cabinet de la Santé publique : protéger les patients contre des factures élevées, pour des soins hospitaliers et en dehors de l'hôpital faire en sorte que les médecins spécialistes dans les hôpitaux soient correctement rémunérés et faire en sorte que la politique des hôpitaux soit financièrement saine. Simultanément, un " standstill " a été introduit pour les rétrocessions d'honoraires des médecins afin de les protéger eux aussi. Ce standstill est appliqué d'une manière qui n'entrave pas l'innovation, en concertation avec les hôpitaux et les médecins, mais il empêche que les médecins ne doivent payer le gel des suppléments."Nous devons inverser cette tendance car elle n'a aucune logique. De plus, nous constatons que les suppléments d'honoraires augmentent d'année en année. C'est précisément pour rompre ce cercle vicieux dans lequel les hôpitaux et les médecins se trouvent depuis des décennies qu'il faut réformer le financement de nos hôpitaux, pour que ces hôpitaux ne dépendent plus des rétrocessions des médecins et que ces derniers, à leur tour, n'aient pas à solliciter le patient. Un financement meilleur et plus direct de nos hôpitaux par les pouvoirs publics : c'est le coeur de la réforme du financement des hôpitaux", a expliqué le ministre Frank Vandenbroucke. "La prolongation du gel jusqu'à la fin de l'année montre que tous les partenaires sont de bonne volonté pour adopter une approche différente du financement actuel de nos hôpitaux."